fra

Mercredi 21 janvier 1976 Volume 1X Numéro 3

ertain

15 cents

GROUPES MINORITAIRES

Un problème complexe

qui sera résolu

Certains articles parus dans la presse francophone hors Québec, au lendemain de ma réunion avec des représentants des communau- . tés francophones isolées, ont fait état de ‘rencontre orageuse”’, de “Canadiens français en colère” ou de ‘“rififi à Ottawa”. On m'a même prêté des sentiments de moquerie à l'égard des groupes francophones, Je ne reprendrai pas ici les éléments de ma réponse préliminaire aux recommanda- tions du Groupe de Travail sur les minorités de langue française, ré- ponse remise aux membres de la nouvelle Fédération des franco-

phones hors Québec lors de cette .

rencontre du 27 novembre 1975, Je m'attarderai plutôt à faire. état de certaines considérations reliées

aux principales”. réquêtes” de la.

. Fédération... de arr

novembre il a été surtout ques- tion de priorités à réaffirmer, de

“structure d'accueil” à créer au bureau central et de répartition des fonds alloués au bilinguisme de façon à favoriser davantage les communautés francophones iso- lées. La première demande a été, à mon avis, entièrement rencon- trée, tant par ce que j'ai affirmé -aux représentants dés associations

provinciales francophones réunies

en Fédération que par ma déclia- ration écrite remise aux intéressés le 27 novembre. La question de ‘changements structurels et de

‘réallocation budgétaire soulève toute une série d’éléments dont je dois tenir compte avant de pren-

tions forment, : Groupes minoritaires de langue

dre. une décision et que mon Ministère doit analyser avant que quelque’ mesure “administrative soit arrêtée, Quels sont ces élé- ments? .

Premièrement, une restructura- tion telle que recommandée par le Groupe de travail sur les mino- rités de langue française et entéri- née par la Fédération a des réper- cussions sur tout l’ensemble du Secrétariat d'Etat. Elle affecterait des programmes existants présen-

tement sous deux secteurs dis. :

tincts, notamment la Citoyenneté

et les Affaires culturelles. Un tel .

changement structurel amènerait une répartition de responsabilités fort différente de celle qui prévaut actuellement au niveau du sous- ministre et des sous-ministres ad-

‘joints. l:me- faut, tenir compte de. -'cès”.aspêcts cônnéxes ‘d’impor- È Lors la réncontre “du 27

tance majeure avant d'agir.

Deuxièmement, il y a les admi- nistrations régionales (directeurs régionaux) qui seraient touchées

par la mise en oeuvre de certaines .

recommandations du Groupe de travail, Nouvellement en place, ces administrations verraient leur fonction. sensiblement modifiée et leur rôle divergé largement de ce qu'il est présentement: C'est un autre aspect du problème.

Troisièmement, la “structure d'accueii"’ proposée ne peut être réalisée sans étude préalable des incidences qu'elle aurait sur les autres directions de la Citoyenne- té. À l'heure actuelle ces direc- avec celle des

officielle, un ensemble homogène

; d'activités axées sur le développe- * ment des communautés cana-

diennes,

Enfin, la réallocation de fonds

‘consacrés au bilinguisme, du

moins à l’intérieur des program- mes du Secrétariat d'Etat, ne péut se faire sans modifier cer- taines composantes de l’entente de coopération fédérale-provin- ciale en matière d'éducation bilin- gue, entente signée pour une pé- riode de cinq ans et prenant fin en 1979. Vous conviendrez que c'est une autre dimension com-

plexe de la situation à. laquelle

fait face mon Ministère.

Ce sont donc ces considéra- tions qui, entre autres, font partie

(Suite page 23}

Le spectacle du Théétre Français d’ Er ren présenté en fin de semaine dernière, et qui sera repris cette

fin de semaine-ci, a provoqué des réactions variées dans le public. A l'affiche, on présente deux pièces de

offre‘un Tarigage cru'.q

- Michel. Tremblay: #EA;, pièces détachées’ et ‘’Le Duchesse de Langeais’”. ui: Peut être offunsant pour certaines personnes et Qui est pau. epproprié Ipour-les

Cette dernière pièce, en particülier,

enfants. Cette réserve faite, on peut sûrement parler d'un spectacle de première qualité,

UN SPECTACLE CONTROVERSÉ

au Théâtre Français d'Edmonton

Si vous allez au Théâtre Fran- çais d’Edmonton sans savoir .ce qui vous attend Vous serez sur- pris, désorienté et vous sortirez de avec la sensation d'avoir reçu une claque en pleine figure. Michel Tremblay ne mâche pas ses mots, il ne cherche pas à flatter son public; en fait il le fait pénétrer de façon totale dans la vie quotidienne et sordide des petites gens de Montréal, une prison au sens réel et au sens figuratif du terme. C'est le vrai théâtre du désespoir, Vous aurez, spectateur, toute liberté d'analy- ser le symbolisme de tous les thèmes que l’on retrouve dans “En pièces détachées” et même dans ‘’La Duchesse de Langeais”’; vous y trouverez une interpréta- tion douloureuse de la société

. canadienne-française et vous res-

sentirez la violence verbale et physique non comme un affront personnel mais comme un élé-

. ment. nécessaire à la vie des per-

sonnages et peut-être à toute ten- tative d'interprétation philosophi-

- que, sociologique et même politi-

que de l’oeuvre de Tremblay.

Vous serez d'abord surpris par l'élément cinématographique qui introduit le regard de la voisine, cette fenêtre surélévée qui lui permet de jouer son rôle de té-

‘moin, doute excellente, mais malheu-

L'idée était sans aucun

reusement le résultat n’est vraiment satisfaisant, Cette/dis-

tance que la mise en scène voulait

créer entre la partie action sur le plateau et le regard de la voisine semble aussi séparer le spectateur et l'observatrice sur l'écran. L'i- mage est peut-être trop petite, le son, vendredi soir, du moins, était trop faible et flou, on ne compre- nait pas la totalité du monologue,

et le jeu d'Hélène Narayana, la.

par Christine Dyck .

. voisine, ne pouvait pas être vrai-

ment apprécié, ce qui d’ailleurs est regrettable cor son visage est très mobile et toute la force du jeu était dans le détail et son acgent remarquablement reconsti- tué,

La pièce est au départ, dérou- tante à cause de son découpage: il faut au spectateur un bon mo- ment pour réaliser pleinement

| (suite page 6)

L'ACF.A. A SON SECRÉTAIRE GÉNÉRAL

Le président général de l'Association Cana- djenne-Française de l'Alberta, Me Hervé Duro- cher, est heureux d'annoncer qu'un nouveau : secrétaire général a été choisi pour rémplacer

M. Jean Durant qui a démissionné à la fin de novembre dernier. Il s'agit de Léo Bosc, recteur du Collège de

Gravelbourg, Saskatchewan, qui entrera en fonctions dès les débuts du mois d’avril.

LE FRANCO fournira plus de détails, la semaine prochaine, sur le nouveau | secrétaire

général de l'A.C.F.A.

Page 2/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976

POUR COMBATTRE L'INFLATION...

BIRMANIE .- Quand le gouvernement décide. de combattre: l'inflation, il prend les moyens. On vient:en effet d’annoncer qu'un tribunal birman a condamné à des peines allant de 12 à 17 ans d'emprisonnement huit grossistes qui avaient vendü des oignons et du beurre d’arachides à des prix excédant les prix officiels. mo

CE N'EST PAS UNE COÏNCIDENCE

OTTAWA - Un professeur en ophtalmologie à l’Université de l'Oregon, docteur Robert Burns, est d'avis que les onze astronautes américains qui ont accompli des missions spatiales en 1969 peuvent avoir ramené des virus très dangereux pour les yeux et de la poussière lunaire. Le professeur a fait remarquer que le virus n'avait jamais été décelé auparavant et qu’il a touché 500,000 personnes de Bombay en un mois. Le microbe a également été rapporté à Ghana et certaines parties de l’Europe. Le docteur Burns a ajouté que le seul fait admis jusqu'à maintenant est que le virus a frappé ces continents après le voyag d’Apollo et que ce n'est pas une cdincidencé. | | | |

L'ON EST JEUNE À 100 ANS.

SOFIA (AFP) - La partie centrale du massif montagneux de, Rhodope (sud de la Bulgarie) détient un record impressionnant: elle compte, dans ses villages, soixante-dix centenaires et plus de 800 nonagénaires. Les médecins bulgares

suivent avec intérêt l’évolution de cette popula-

Dates à netencr

tion dont l'alimentation, à base de produits laitiers, n’exclut cependant pas les boissons al-

- coolisées, à condition, précise-t-on, de ne pas en:

abuser. Beaucoup de ces habitants sont venus au monde lorsque leurs parents avaient moins de vingt ans et affirment avoir mené eux-mêmes une vie sexuelle régulière jusqu'à l’âge de 80 ans.

BARNARD: NOUVELLE VICTOIRE

LE CAP (Reuter) - Le professeur Christian Barnard a apporté un perfectionnement aux transplantations d’un deuxième coeur qu'il prati- que depuis novembre 1974 à l'hôpital Groote Schurr du Cap. Cinq personnes ont jusqu'ici reçu un deuxième coeur destiné à suppléer au leur défunt. Seuls deux de ces patients sont encore en vie. Dans une interview au ‘Sunday Times’”’ de Johannesbourg, le professeur Barnard précise qu'il avait constaté, après les premières opéra- tions, que chaque coeur battait à son propre rythme, ce qui sollicitait durement le coeur malade en lui imposant des contractions irrégu- tières. Le problème a été résolu en dotant les

- deux coeurs de stimulateurs reliés entre eux, le

rythme étant donné par le coeur au battement le plus rapide. Le signal émis par ce coeur est transmis, avec un certain retard, au deuxième

coeur au moyen du double stimulateur. Ce

système, précise le cardiologuëe sud-africain, assu- re la synchronisation des deux coeurs tout en prévenant des battements simultanés qui les fatigueraient. os

UN PÉTARD À L'ÉGLISE

YAOUNDE (Reuter) - Un pétard qui a éclaté hier près de la chaire d'une chapelle de Yabassi, au Cameroun, :a fait fuir le prédicateur qui, laissant tomber sa bible, a sauté par la fenétre de l'édifice. Les fidèles, pris de panique, ont imité le prédica- teur, ce qui a causé quelques bousculades à la sortie. L'auteur de cette mauvaise plaisanterie, un

"jeune homme d'une vingtaine d'années, est passi-

ble d’une peine pouvant aller de quinze jours à un an de prison. Fo

UN ARBRE POUR TRENTE PARISIENS

PARIS (AFP) - Paris ne compte plus qu'un arbre pour trente habitants et, si marronniers, platanes et acacias sont encore vigoureux, une dizaine de rnilliers d'ormes, attaqués par un champignon microscopique, dépérissent et sont voués à l'arra-

chage. D'après les calculs des spécialistes, les. 2,317,227 habitants des vingt arrondissements de.” la capitale ne disposent que d'un mètre carré. d'espace vert chacun (1,25 très exactement). Dans certains arrondissements, comme celui de la . Bourse, la moyenne tombe à 700 centimètres carrés, la surface d'une page de journal, Depuis un siècle aucun parc public n'a été ouvert, et selon certaines estimations, Paris, dont la superfi- cie est de 10.540 hectares, a perdu 750 ha. d'arbres, de gazon et de fleurs depuis cinquante . ans. ,

LE PARRAIN DES PARRAINS EST COFFRÉ

MILAN (AP) - Luciano Liggio, considéré comme “le parrain des parrains’ de la mafia sicilienne, a été inculpé réœmment, avec 31 autres suspects, pour avoir organisé au moins trois enlèvements contre rançon dans le nord de l'Italie en 1973 et 1974. Liggio, arrêté à Milan en 1974 après plusieurs années de cavale, est, suivant l'acte d’accusation déposé devant un tribunal de Milan, le cerveau d'une filière d'enlèvements. S'il est . reconnu coupable, il pourrait être condamné à la prison à vie. Il purge actuellement déjà une peine

.de réclusion perpétuelle pour meurtre. Parmi les

co-inculpés figure Agostino Coppola, un prêtre

sicilien quiest le neveu de Frank Coppola, allias

“Trois Doigts’”’, un mafioso extradé vers l'Italie par les autorités américaines après la Deuxième Guerre mondiale. La plupart des inculpés sont ges Sicitiens assignés à résidence dans le nord de ‘Italie. |

380 ARRIÈRE-PETITS-ENFANTS, ET 90 | ARRIÉRE.ARRIÈRE-PETITS-ENFANTS...!

4

CARACAS : La femme la plus âgée d'Amérique

latine est une Vénézuélienne de 120 ans; c'est du

moins ce qu'a déclaré récemment. à Caracas le, quotidien ‘’Ultimas Noticias”. Selon le journal, Joaquina Amiundaray, née dans la province de Sucre, au nord-est du Vénézuéla, habite actuelle-

ment à Maiquetia, villa située à 25 kms de. Caracas. Elle a donnée le jour à sept enfants dont

six sont encore vivants,et dont le plus âgé a 99

ans. “Ultimas Noticias’’ indique que cette cente- naire a 75 petits-enfants, 380 arrière-petits-en-- fants, et 90 arrière-arrière-petits-enfants.

JANVIER-FEVRIER 1976

J'avais entendu beaucoup de bien sur la façon dont le rôle. de la voisine dans la pièce de théâtre de Tremblay “En pièces détachées” avait été interprété. J'ai donc approché. Hélène Narayana pour la féliciter avant même de l'avoir vue à l'écran, car je n'avais aucun doute qu ’on me disait la. vérité...”’Merci”’, de dire Hélène, “c'est l'aspect insoupçon- de ma personnalité”. Je me suis rendu au Théâtre Français en fin de semaine, un peu par curiosité, et comme beaucoup d' autres qui ne connaissent pas grand

paroles du critique Knight du “Journal” : le Théâtre

mot pour résumer ma pensée à l'issue d'une soirée inoubliable au Théâtre Français: BRAVOI Je dois cepen- dant dire un mot au sujet de la “Duchesse”. Gérard Guénette, tout le monde le sait, a du talent, mais pour tenir son auditoire pendant plus d’une heure, il faut être professionnel. Chapeau, M. Guénette, bravo à la duchesse ‘que vous incarnez si bien. À Eve Marie et à toute l'équipe, “nos félicitations! _: |

Deux anciennes secrétaires de l’ACFA qui nous quittaient. en septembre pour un périple d’un an en France (qui a 1 duré 3 mois), sont de retour au bercail… Marie- Andrée (toute svelte) est arrivée vendredi soir. Et dire qu'une délégation ‘d' ‘amis s'était rendue au Mayfair pour'la recevoir et, qu'elle n’a même pas fait acte de présence; on oublie vite ses bonnes habitudes. hein... France pour sa part a fait son apparition sur la scène albertaine samedi soir, elle

prochaine aventure?

La nouvelle de la vente du Collège St-Jean à la province de l'Alberta la semaine dernière a suscité de nombreux commentaires, la plupart favorables. Même l'éditorialiste J du seul quotidien d’Edmonton ‘’The Journal”, considère que la chose était nécessaire. Pour une fois au lieu de voir. en bleu, il a vu en rose. Pour ma part, je me réjouis du fait qu'on aura plus besoin de changer les enseignes “No Parking” pour ‘Stationnement Interdit”, car l’Alma mater d’un grand nombre de francophones albertains aura ainsi passé. de “bilingues” à ‘bilingues anglais’. Une consolation pour Lucien Royer, directeur de STOP... I! n'aura plus besoin de la permission du “p'tit frère”’ pour ramasser les papiers qui traïnent dans la cour.

En parlant de Lucien Royer, oui, il est toujours dans les parages. En fait, le directeur de STOP m'a déclaré que son organisation avait remporté une première victoire. Le ministre .de l'Environnement serait sur le point de recommander des audiences publiques sur la question de la pollution dans le nord-est albertain… Syncrude n'a pas fini d'entendre parler de Lucien Royer 1Yé pas gros mais y a pas peur.)

Alors qu'on fait le procès du ministre de la Cuiture, Horst Schmid, un journaliste de la capitale s’est rendu inter-,

avoir beaucoup d’admiration pour le patron... Gaby

TIQUE...et, on me dit que c'est réciproque...

Nous avons appris en début de semaine la nomination du nouveau secrétaire de l’'ACFA, c'est un ‘“’oustern”’ pure: laine. Franco-manitobain de naissance, Léo Bosc a tra- vaillé longtemps auprès de la jeunesse. On l'a surtout connu alors qu'il était recteur au Collège Mathieu de Gravelbourg. À mon avis un choix judicieux. Bienvenue chez nous, Léo, notre collaboration est assurée dès le départ.

Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976/ Page 3

Concert-bénéfice

à l’école Notre-Dame de Lourdes -

Dans le but de venir en aide à la famille Labrie qui a été dure-

_ ment éprouvée par un incendie

durant la période des Fêtes, les professeurs et le comité consulta- tif de l'Ecole Notre-Dame de

Lourdes organisent un “concert- :

bénéfice” qui aura lieu le 28 janvier prochain à l’école même.

On sait qu'au cours de ce

monton, M. Roger Labrie et deux de ses enfants ont perdu la vie.

Tous les parents et amis qui

veulent venir en aide à Mme

Labrie -et au seul enfant qui lui

reste sont donc invités à se rendre

à l’Ecole Notre-Dame de Lourdes à 8h. p.m. M. Paul Labrie, frère de Roger, sera au nom de la famille.

Les deux chorales de l’école seront en vedettes, de même que les deux clubs de flûte à bec de N-D de Lourdes, La fanfare de l'Ecole J.H. Picard, sous la direc- tion de M, Léonard Rousseau, sera également au programme comme artistes invités.

Une vente de pâtisseries aura tieu à la même occasion, dont les profits seront versés à la famille Labrie.

chose en théâtre, je n'ai pas été déçu... J'emprunte les.

Français c’est le fun parce que c’est si bon. In ya qu'un:

dort profondément depuis, me dit-on. A quand la}

viewer les secrétaires du ministre. Ces dernières semblent

Bugeaud pour. sa part trouve M. Schmid FAN-TAS- E

tragique incendie, survenu à Ed-

Etes-vous intéressé à travailler au programme d'études des écoles de l'Alberta?

SOUMISSIONS DE CANDIDATURES. Le Bureau des politiques du Programme du Mi- nistère albertain de l Education acceptera des candidatures pour dix des seize positions à

remplir.

Buts: Le Bureau-des politiques du Programme fera des recommandations au ministre de | l'Education sur des politiques concernant: LE

Les buts de l'éducation, de la 1ère à la 12e année; .

L' organisation du programme de l'Alberta;

Les sujets que doivent étudier les étudiants de l'Alberta;

. Les ressources d‘apprentissage dont on doit se servir dans les

salles de classe en Alberta;

L'évaluation du programme de l'Alberta;

Les procédures pour développer et rendre effectifs de nouveaux programmes:

. Toute autre matière que le Ministère jugerait bon de soümettre au Bureau. Membership : Le Bureau des Politiques du Programme comprendra le Directeur du program me qui agira comme président: des représentants du ministère de l'Education, de l’Associa- tion des instituteurs de l'Alberta (A.T.A.}, de l'Association des Commissaires de l'Alberta, de la législature, de la Conférence albértaine des surintendants; ainsi que dix membres qui seront choisis parmi les candidats qui se seront présentés eux-mêmes ou qui auront été pré- sentés par d’autres, à la suite de cette annonce, soit : .

SIX membres choisis dans le grand public;

TROIS instituteurs actifs, enseignant dans des écoles supportées par les deniers publics:

UN membre qui est employé comme professionnel dans l'éducation post-secondaire.

Assemblées: Le Bureau pourra tenir jusqu'à six assemblées durant chaque année académique, et ces assemblées dureront un ou deux jours. Les participants se verront , rembourser les frais pour chacune de ces assemblées, et on leur remettra un honoraire,

CANDIDATURES: Les personnes intéressées peuvent soumettre leur propre candi- dature ou encore peuvent être présentées par d'autres personnes ou groupes. Les candidatures doivent être signées par la personne qui a été choisie ou qui se présente

d'elle-même et il faut indiquer: | | le nom, l'adresse de la résidence et du lieu de travail, les numéros de

téléphone, l'âge, l'âge des enfants (s’il y a lieu), les activités commu- nautaires et scolaires, passées ou présentes. Les candidatures doivent être oblitérées LE 16 FEVRIER 1976 au plus tard,

et doivent être adressées à:

Dr. E.A.Torgunred

Director of Curriculum

701,Executive Building

101-109Street EDUCATION Edmonton, Alberta

Pour de plus amples renseignements, s'adresser au Dr Torgunrud en composant le 427-2984,

Page 4/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976

»

C’EST COMBIEN DÉJA?

LE DILEMME

DE

M. LOUGHEED

- combien?

ssorial

Il se trouve des gens qui se deman- dent combien les Oblats recevront du

gouvernement provincial par la vente:

du Collège Saint-Jean. Ca va payer

C'est bien mal poser la question. Ce qu'il convient plutôt de nous deman- der, c’est combien d'argent les Oblats

ont investi dans la francophonie alber-.

taine depuis la fondation du Collège

. en 1908. La difficulté est qu'on ne le

saura jamais. Pendant au-delà de 60! ans, le Collège a opéré à perte malgré le travail gratuit qu'ont fourni des phalanges d'Oblats, pères et frères. Et même aujourd’hui, comme on pourra le lire en page 19, ils poursuivent cette politique de générosité en s'engageant à continuer leur aide à la francophonie albertaine pour une période indétermi- née.

Fondé d’abord comme un juniorat à Pincher Creek, en 1908, l'institution bilingue avait pour but principal d’as- surer la relèvé des Oblats en Alberta. Mgr Henri Routhier fut un des pre- miers élèves à s'inscrire à ce juniorat. Par la suite, l'institution fut transférée à Edmonton, et, en 1911, on l'établis- sait pour de bon dans le discrict de Bonnie Doon, à Edmonton.

En 1942, avec la fermeture du Collège des Jésuites à Edmonton, le:

Dans un éditorial qu'il publiait en première page le 14 janvier dernier, l'EDMONTON JOURNAL. donnait une absolution générale à M. Lougheed pour le libérer de tous ses engagements à l'endroit de la province de l'Alberta, et il l’invitait à poser sa candidature à la chefferie du Parti Conservateur national puisqu'il est “le seul candidat capable d'enlever les cicatrices de discorde et de régionalis- me qu'on trouve au sein du parti”.

Présentement, M. Lougheed jouit d'une vogue nationale qui est sûrement alléchante. Tout le monde semble le vouloir d’un océan à l’autre, et main- tenant même l'Alberta l'invite à quit- ter la scène proviniale. On le supplie d'entrer dans la course et on l’assure, à bon droit semble-t-il, d'une première victoire lors des élections qui auront lieu pour remplacer M. Stanfield à la tête des Conservateurs. |

Mais ce qui inquiète M, Lougheed, à n'en pas douter, c'est la deuxième victoire, plus importante, à la tête du gouvernement canadien. M. Lougheed n'est sûrement pas sans savoir que de telles vogues.sont communes en politi- que. À certains moments, une image se crée autour d'une nouvelle person- ne, on l'idéalise, on lui donne une

-auréole, on en fait un ‘’sauveur”. En

même temps, la population a toujours soif de changement.

M. Lougheed, s’il parvenait à la tête

du gouvernement, ne pourrait faire de :

Juniorat St-Jean devenait le Collège Saint-Jean et prenait une orientation quelque peu différente, en ce sens qu'il ouvrait ses portes toutes grandes à tous les jeunes franco-albertains qui désiraient faire leur cours ‘’classique” pour ensuite s'orienter dans les profes- sions libérales ou dans la prêtrise.

Des éducateurs éminents sont passés par le Collège Saint-Jean. Certains y ont consacré toute leur vie, tel. par

. exemple le Père Amédée Nadeau. Les

Oblats du Collège ont toujours vécu

‘sous un programme d'austérité. D'une .

part, en effet, ils jouissaient de très peu de commodités et d'autre part, ils travaillaient fort. Levés à 5h.20 tous les matins, ils passaient leur journée à préparer des cours, à enseigner, à corriger des travaux, à surveiller les récréations, l'étude, les repas, les dor- toirs. À cela, s’ajoutait la direction spirituelle et du ministère à l'exté- rieur. Du temps que le Collège a été un pensionnat, soit jusqu'en 1971, les Oblats travaillaient en moyenne de 15

, à 18 heures par jour.

Des milliers d'étudiants sont passés par le Juniorat ou le Collège Saint- Jean: certains ont connu des séjours de courte durée; d'autres y ont fait toutes leurs études secondaires, y compris les deux années de philoso-

.Phie. Aujourd'hui, ils sont dispersés

miracles, et ‘il le sait. Nous traversons

présentement une période particulière- ment difficile et le gouvernement ac- tuel a pris des mesures qui ont surpris et qui ne sont sûrement pas populai- res, C’est bon que la population soit mise en face des différentes alternati- ves quand viennent les élections, ce dont elle a été privée depuis plusieurs ‘années,

Mais nous ne savons pas vraiment, à l'heure actuelle, quelles sont les posi- tions de M, Lougheed au niveau natio- nal. Rien ne nous garantit qu'il serait un bon Premier Ministre. Tout ce dont nous sommes sûrs, c’est que M.

Lougheed est capable de tenir tête à

M. Trudeau, Mais est-ce suffisant?

Si M. Lougheed prenait la direction

du Parti Conservateur national, com- bien de temps lui faudrait-il pour refaire l'unité du parti? Combien de temps lui faudrait-il pour se former une équipe de politiciens chevronnés auxquels nous: pourrions remettre les destinées de notre pays?

ll n'est pas garanti qu'il pourrait accomplir ces tours de force avant les prochaines élections fédérales. Si M. Lougheed accepte de suivre les sugges- tions du EDMONTON JOURNAL, il devra se faire à l’idée qu'il devra siéger pendant quelques annéss-comme Chef de l'Opposition, préparer son action et. apprendre le français. Car si cer- tains pensent que les: Conservateurs peuvent prendre le pouvoir sans le

aux quatre coins ‘du monde, mais la majorité d'entre eux sont demeurés en Alberta et constituent, à divers degrés, la véritable élite bilingue de la provin- ce.

L'histoire du Collège Saint-Jean en est une de dévouement sans condition, et si quelqu'un entreprenait de l'écri- re, il pourrait livrer à la postérité des portraits d'hommes prestigieux qui s'y sont illustrés, et un nombre incalcula- ble. d’anecdotes de toutes sortes dont se dégagerait l’image d'une institution sérieuse sans doute, mais il faisait bon vivre et la bonne humeur était monnaie courante, :

Dans une couple de mois, LE FRANCO publiera un supplément spé- cial sur le Collège Saint-Jean et nous accepterons volontiers les commentai- res, ou souvenirs, de toutes les person- nes, professeurs ou élèves, qui aime- raient nous les livrer. Entre temps, nous nous faisons le porte-parole de toute la francophonie albertaine pour remercier les Oblats d’avoir tenu si longtemps ce bastion de notre langue et de notre culture, et d'avoir pris les dispositions nécessaires pour assurer les générations à venir d’une institution universitaire qui continuera à en assu- rer l'épanouissement dans l'Ouest ca- nadien. .

Guy Lacombe

Québec, ils poussent leur optimisme un peu trop loin. Et il y a peu de chances que les Québécois acceptent de voter pour un Premier Ministre qui ne connaîtrait pas leur langue...

Guy Lacombe

LE FRANCO ALBERTAIN Hebdomadaire français dévoué aux intérêts des francophones

de l'Alberta et sans appartenance politique

Membre des Hebdos du Canada :

__, DIRECTEUR ET RÉDACTEUR EN CHEF: Guy Lacombe

Adjointe à la direction: Agathe Roy Mise-en-page: Danièle Patit Composition: Lucie Gaulin

lmprimerie: Suncolar Preus

ABONNEMENT:

$7.50 par année : -$13.00 pour deux ans

| Etats-Unis: $9,00 par annéa

-_ Autres pays: $10,00 par année

Courrier de deuxième classe Enregistrement:.No 1881

. 10020 - 109e rue Edmonton, Alberta T5J 1M4 | Tel.: 422-0398

Opinions dibres __

“Cochonnerie au Superlatif”?

Claire Ifrane, Directrice du TFE d’Edmonton, 8406 - 9e rue, Edmonton.

. Mademoiselle lfrane,

Samedi soir, le 17 janvier, nous

avons assisté à la représentation du monologue ‘La Duchesse de Langeais”’ au Théâtre Français d'Edmonton.

Quels que soient les buts de ce choix par la direction, nous trou- vons que c’est de fort mauvais goût, de la cochonnerie au super- latif. Ce monologue est très mal- sain,

Si c'est ce genre de spectacle que la direction du Théâtre Fran- çais d’Edmonton a l'intention de nous faire gober, nous ne renou- vèêlerons certainement pas notre abonnement. Nous ne voulons pas exposer nos jeunes à cette perversité dégradante,

Nous vous conseillons forte- ment, vous et votre bureau de

direction de faire des choix plus .

judicieux et plus acceptables: de vos pièces si vous tenez à la survie qu. Théâtre Français à Edmonton.

- Sincèrement, Jacques Bernier, BA M.D.FRCP (C)

Mme Claire Bernier,

7819 - 11e rue rue, Edmonton.

Une richesse qui ne tarit pas

Monsieur le rédacteur,

Quelques pensées sur la francophonie à Rivière-la-Paix.

Rivière-la-Paix, riche région en agriculture et en ressources natu- relles susceptibles de révolution- ner l'économie de l'Alberta, se trouve dans une situation qui laisse entrevoir un avenir promet- teur et plein d'expériences, qui ajouteront à la maturité et au développement de cette partie de l’Alberta un cachet personnel qui serait apprécié sans conteste par tout le monde.

Mais qu'est ce progrès matériel s'il n'est stimulé par un autre facteur essentiel qui serait plutôt d'ordre sociologique et plus préci- sément de notre patrimoine com- mun;: la langue française? II s’agit d'une richesse qui, à l'encontre des sources énergétiques, ne tarit jarnais, sauf si sa disparition est voulue consciemment et tacite- ment, comme si cette langue res-

laissent-il

PLLLLLLILILS

BULLETIN SCOLAIRE

de l'éducation en Alberta

Nous aimerions savoir ce que vous pensez de l'éducation en Alberta. Trouvez-vous qu'elle répond à nos besoins? Certains domaines s à désirer? Nos dépenses dans ce domaine sont-elles excessives ou trop parcimonieuses? Nous voulons connaître votre opinion!

Veuillez prendre quelques minutes de votre temps pour répondre à ce questionnaire et le retourner

à l'adresse indiquée ci-dessous avant le 31 janvier,

La communication est une rue à deux sens et il

est essentiel que nous connaissions vos idées,

QUESTIONNAIRE: 1. The opportunities for invoivement

.‘ of the public, particulerly parents,

in decisions aftecting basic education are:

D 1. less than adequate Q 2. about right

D 8. more than adequate

2. M you checked less than adequate .

in question 1, please respond: Greater opportunities should be provided tor public involvement in decisions at: .. D 1.the provincial level D 2.the school system level go 8.the school level 3. The amount of money presently being spent on basic education is: D 1.1ess than adequate . @ 2. about right . © 3. more than adequatée 4. :The elementary schoo! program: D ‘t. should give more attention to the 3 r's than it now does Q 2: provides a good balance between basic skills and other ‘interesting subjects D 3. should provide more oppor- tunities for extension beyond the basic skills

«5. The senior high school programs:

a. À. should provide more oppor- tunitles for work experience in addition to classroom instruction

O 2. should concentrate more on basic skills and leave training: for a specific line of work or

: post-secondary education

ü 3. should restrict itselfto . academic excellence and give up trying to accommodate the needs of ail persons up to age 17 or 18

6. Enrotments in classrooms are: 0 1. fairty low, and could be raised to reduce costs without affecting the achievement

ot chiidren u 5 2. about right and shoutdn't be shifted upwards or downwards a 3, frequently too high, and should be lowered

7. Suppose your schoo!i board said it needed more money for schools and had to increase property taxes. Would you: .

D 1. vote for the increase to retain the level of service

o 2. vote tor the increase oniy it better service were provided

. A 3. vote against the increase

regardiess of the consequences

8. Would you iike:to have a child of yours take up teaching as a life-long Career?

D 1.Yes

e 2.No

D 3. Uncertsin Q 4. No opinion

8. Have you attended any meetin(

- since last September where the chief

topic was how to incresss chlidren's

interest in school, homework, or other matters related to helping the local school do a better job?

G d1.Yes GO 2. Have not attendod. Does not apply because no children

in schoo! L 3. Have not attended for other reasons 4. No, not interested

Discipline in the schools is:

1. altogether too strict

2. too strict

8. just about right, perhaps a bit too strict

4. just about right

5. just about right, perhaps a bit

‘too lenient

6. too lenient

7. altogether too lenient

11. When some chitdren do poorly in school, the blame may be shared in many places. Where would you place the chief blame?

0 1.onthe children

, On the children's home and neighbourhood

, on teachers

4. on the curriculum

5. on the schools

8. no opinion

00 009 0009 0 0

© NN

0 Le C0 0 0

Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976/ Page 5

ABOUT YOURSELF

12, tam: 1, male 2. tomale

13, tam: 1, under 18 years of age 2. between 18 and 25 years of age 3. between 26 and 38 years of age: 4. between 40 and 85 years of age 8. over 65 years of age

14, i am:

1, …— à student 2. à teacher 3. a trustee 4. a houseperson 5, solt-employed 6. employse 7. retired or unemployed 8. other

15. |:

‘1, have children in schooï now 2, ms WI have children in school 3. have had children in school! 4. other

16. 1. if you have children in schoo! now, which school system do they attend? :

Write in the name of the

City, Town, Vage check one if applicable (public, separate, private).

2. If you did not answer above, which system do you support?

City, Town, Village (public, separate, private).

‘17, 1 live in an: . © 1.urbanarea © 2.rural area

18. The nearest large commercial centre is: 1. Grande Prairie 4, Calgary 2. Edmonton 5, Lethbridge 3. …— Red Deer

Veuillez découper ce questionnaire et le faire parvenir au Comité provincial de la Semaine de l'Education,

C.P. 2700,

Edmonton, T5J 2G4

* Note de la rédaction: Pour fins de compilation au ministère de l'Education,

anglaise, Nous espérons que nos lecteurs ne s’en formaliseront : Pas

pectable était soudainement deve- nue sujette à un tabou quelcon- que.

Pourquoi donc éliminer un ba- gage qui a certes souffert humilia- tions -et dépravations, sans pour cela: s’en trouver amoindri; au contraire, il n'en ressort que plus anobii à bien des. égards, car sa mission ne se limite pas seuie- ment à jouer un rôle d'union, mais aussi à reconsolider une si- tuation légitime fondée sur une base que la dynamique de l'histoi-

re ne saurait faire basculer. Et si histoire n'est pas un vain mot, jetons donc une bouée à ce pau- vre hère-qui part à la dérive mais qui, toujours, restera visible à l'horizon en attendant des jours meilleurs.

Redwane Cherkaout . Mclennan

nous avons laissé le questionnaire en langue

REALTY LTD. Agence d'immeubles

GUY C. HEBERT Gérant

14 Perronrstreet. . St-Albért, Albert.

\

Signaler au bureau : 4569-7786

Page 6/ Le:Franco-albertain, te 21 janvier 1976

Une liaison parisienne

par Gilles Archambault

Ce qui importe dans le dernier. roman de Marie-

Ciairé Baie: Une liaison pari- siennei£set "bien plus la conquête intérieure de Paris par un jeune écrivain québé- cois que l'aventure qui liera pendant quelques mois son destin à celui d'une demi- mondaine, Madame d'Argen- ti. La dame a un passé char- gé, un mari homosexuel, des enfants qu'elle n'aime pas. Arrive dans sa vie. Mathieu Lelièvre, beau jeune homme un peu provincial, séduit d'avance par la société poli- cée et décadente d'un cer- tain Paris. it n'a pas le temps de l'aimer, elle lui échappe constamment, distraite, mé- prisante. Son amour fond. Ses illusions aussi. À la fin, il découvre que son ami qué- bécois, Paui Henri Lajeu- nesse, l'avait par jeu lancé dans les griffes d'une ogres- se. Mathieu Lelièvre retourne

ee 2

au pays conscient d'avoir vécu «une histoire comme dans un livre.»

Avec ce roman, Marie- Claire Blais nous plonge. dans un certain,climatbalza- cien. Son héros est presque une réplique de Rubempré ou de Rastignac se jurant de conquérir de Paris. Comme eux, if veut faire la conquête des salons, accéder à la «vraie vie». || est tout prêt de renier son Québec, il ac- cepte le mépris de ses inter- locuteurs, il sait qu'il doit «apprendre» ce qui se fait et ne se fait pas. L'analyse de ce point de vue est très réussie. Plusieurs traits sont d'une justesse remarquable. Hélas! les dialogues sont trop souvent emphatiques, un peu faux parfois, et lors- qu'ils le sont, ils ont une texture balzacienne, c'est- à-dire qu'ils épousent les

tics de cet immense auteur.

Ce roman, publié aux édi-

tions Quinze/Stanké, se: lit . d'une: traite. cependant. et

avec un intérêt constant. Il

-est. vécu. de l'intérieur: par .

son auteur, car si l'on croit un peu moins à certains détails - la vocation littéraire du personnage principal, le sort parisien de son livre, etc - on entre de plain-pied dans sa conscience. Son drame nous est proche. Les personnages satellites vivent vraiment. Yvonne d'Argenti est une garce insupportable qu'on ne souhaiterait à per- sonne; Antoine, son mari, collectionne les jeunes éphè- bes et sait raccoier avec grâce; Ashmed, l'adolescent marocain, est pour le moins vraisemblable de même que les trois enfants du crû. Et Paris est présent tout au long, vraiment présent.

Notre théâtre bouge...bouge.…

par Raymond Plante

Paru aux éditions de La Presse, Un théâtre en efter- vescence est un'ensemble de critiques et de chroniques publiées dans La Presse en- tre 1965 et 1972. Martial Dassyiva, l'auteur, est com- me on le sait le critique de théâtre’à ce journal.

Un livre’ de ce genre a, bien sûr, des qualités et des faiblesses. Ainsi, ceux qui tenteront d'y trouver une histoire du théâtre frappe- ront à la mauvaise adresse. Mais ceux qui veulent un té- moignage de ce qui s'est passé sur les scènes (surtout montréalaises) au cours de ces années trouveront ici ce qu'ils cherchent. C'est donc

sur le théâtre monté et non sur les pièces simplement publiées que Dassylva se penche. Et cela souligne un point important de sa vision du théâtre qui ne s'attarde pas qu'au travail du drama- turge mais tente de saisir globalement le phénomène. Ainsi, parlant d'une pièce, on y rencontre des notes sur la mise en scène, le jeu des comédiens, les décors, les costumes, etc Cette série d'articles démontre en som- me que, dans l'esprit de Dassylva, notre théâtre bou- ge et évolue globalement.

ll y a aussi, au coeur de ce livre, l'évoiution d'un homme. Les articles étant

datés, le journaliste n'a pas évité de publier ceux avec lesquels il n'est plus tout à fait d'accord, montrant ainsi honnêtement ses réactions de ce moment-là. De plus, dans son introduction, Das- sylva souligne l'aspect «hu- main» de son travail, ce qui ne l'empêche pas d'être le plus objectif possible.

En sommé, Un théâtre en effervescence est un bon ouvrage de consultation, un bon document sur la petite histoire de. notre théâtre et un livre qui, entre les lignes, pose. les points de la dé- marche intellectuelle d'un critique de théâtre.

.

L _ mr Dal me"

peu: on.n'aurait pas, de cette façon, la -sensatiôn désagréable quelquefois de ruptu-

continuelle; la pièce y aurait gagné en

unité, mais aussi en solidité.?C’est ainsi que la scène des hommes-sandwich déroute totalement; les deux deux personnages manquent de conviction, ils ne parviennent pas à transmettre le drame de cette petite séquence, difficile dans son apparente pla- titude, ce qui fait qu'au moment les lumières s’éteignent, on attend toujours. La pièce ne démarre réellement que dans la première scène de famille. Chez Nick, les silhouettes des trois ”’waitresses”’ sont aussi

en peut de mots, on devrait pouvoir le sentir. Le jeu manque de profondeur. De plus il y a, il me semble, un problème de langue, l’accent manque d'authenticité, ce qui affaiblit et trahit le texte, Les détails d'une mise en scène bien recherchée nous montrent bien que celle-ci voulait recréer l'ambiance de ces petits cafés de Montréal, anonymes, sordides mais tellement québé- cois; dans ce cas-là, la langue qui les colore est un élément essentiel à l’éxactitude de cette représentation.

L'escalade dramatique ne commence Vraiment qu'au’ moment Hélène entre en scène en partie. d'ailleurs parce qu'Eve Marie est parvenue à donner au personnage d'Hélène une vérité indéniable; elle a même trop de personnalité dans la mesure elle écrase totalement Robertine, sa mère, trop faible dans un rôle difficile, bien moins brillant et qui demande beaucoup de con- centration intérieure. J'aimerais ajouter

- que l‘écrasante double responsabilité d’ac-

trice et de metteur en scène a certainement nui au jeu d'Eve Marie: une bonne direc- tion, un regard critique lui auraient permis d'être absolument excellente, Francine, la troisième génération de cette famille ne manque pas d'assurance, mais elle est presque trop polie, trop raffinée pour le personnage.

Un mot au sujet du père, Henri, victime de ce monde de femmes: il manque de maturité; trop jeune pour ce rôle, il est un peu dépassé par le personnage, mais il donne quand même l'impression d’accable- ment et de résignation. ll est convainquant.

SPECTACLE-CONTROVERSE AU THEATRE -” LL FRANCAIS D'EDMONTON

il en est. Le rythmé de l'enchaîement des séquences aurait pu être accéléré quelque’

trop vagues, elles représentent un échec, et, .

{suite de la page 1}.

La scène finale, celle du fils, sauve toute la pièce. D'abord je dois dire qu’André. Roÿ, Claude, m'a paru très solide, vraiment tragique dans ce rôle complexe, difficile à cerner, pris entre la lucidité la plus clair- voyante et l’aberration la plus absolue, Je lui tire mon chapeaul. C’est de loin la meilleure scène de la pièce, et heureuse. ment quand tout est fini, on est enfin pris, Un autre détail qu’il me paraît intéressant de noter est l'aspect incantatoire de certai- nes formules, soit sous forme de répéti- tions, soit de successions étourdissantes; celles-ci donnent à la pièce une autre dimension, celle du tragique dans le sens grec de l'expression, et je ne pense pas que la mise en scène ou le jeu des acteurs soient parvenus à nous faire vraiment sentir cette dimension, Et c'est dommage.

+++

La deuxième partie du spectacle, c'est “La Duchesse de Langeais”, une pièce tellement choc qu'à la fin de la soirée, il faut faire un effort pour se souvenir de la première partie du spectacle et c'est dom- Mage pour cette dernière. Disons tout d'abord que Gérard Guenette est trop jeune pour ce rôle, mais c'est un détail. | est: brillant. La. Duchesse exige de son interprète une complète métamorphose physique, et la création est réussie; ses vêtements, sa démarche, sa façon de s'as- sebir, tout cadre. Elle exige de plus une maîtrise totale de la langue et Gérard Guenette parvient à passer du joual au français pointu sans même que le specta- teur soit conscient de cette alternance perpétuelle, heureusement d'ailleurs car sans cela la pièce perdrait toute sa force.

Ne vous laissez pas offusquer par la . violence du texte: c’est un réalisme symbo- tique; d'une humanité extraordinaire, et la souffrance y est présentée avec tant de force qu’il vous faudra faire un effort pour parvenir à analyser le texte. D'ailleurs, les ‘réactions du public, vendredi soir, furent très favorables: une ovation, chose rare au Théâtre Français d’Edmonton. Disons-le, Gérard Guénette a beaucoup de talent et il en faut pour La Duchesse de Largeaisl Allez-y, sans vos enfants. Vous:apprendrez quelque chose sur le Canadaifrançais et sur vous-même. ue

Christine Dyck

Le monde méconnu. de . . l’adoles- cence à ciné-parti. cipation

Six adolescentes, de qua- torze et”quinze ans, nées ‘dans”le vent de libération

-du Québec des années soixante, acceptent dans ‘’Les filles c'est pas pareil” que la caméra pénètre leur univers intime.

Produit par l'Office na- tional du film, ce long mé- trage couleur, réalisé par Hélène Girard dans le cadre de la série En tant que femmes, ‘sera présenté à Ciné-participation à l'Office National du Film, 10031 - 103 Avenue, Edmonton,

‘Les filles c’est pas pa- teil” met en évidence les tentatives de communica- tion de ces adolescentes avec leurs parents, leur pré- coce expérience de la sexualité, leurs amitiés, leur intolérance,

. Parfois brutal, toujours sincère, “Les filles c'est pas Pareil’, est un document on ne peut plus révélateur d'une époque de mutation:

la nôtre.

L'entrée à Ciné-participa-

| le 29 janvier à 20h.00. tion est libre, j

ITINIRAIRE DE LA LIGUE DE HOCKEY ‘NORTH PEACE”

21 JANVIER:

Fairview - Manning

22 JANVIER:

High Prairie - Grimshaw 24 JANVIER: :

Falher - Grimshaw Hines Creek - Peace River Manning - High Prairie . Fairview - Valleyview

25 SA NVIER:

Peace River - Manning Valleyview - Hines Creek 27 JANVIER:

Falher - Fairview Manning - Peace River

29 JANVIER:

High Prairie - Falher

31 JANVIER: . Fairview - Grimshaw Peace River - Falher Hines Creek - High Prairie

FRAN

Mme Marie-Paule Boulet, Falher

3 FEVRIER: Manning - Hines Creek 4 FEVRIER: Hines Creek - Fairview

5 FEVRIER: Grimshaw - High Prairie 7 FEVRIER:

Hines Creek - Manning

= Valleyview - Fairview

Grimshaw - Falher

Peace River - High Prairie 8 FEVRIER: Valleyview - Grimshaw High Prairie - Hines Creek 10 FEVRIER:

Peace River - Fairview High Prairie - Valleyview 11 FEVRIER:

Falher - Manning

14 FEVRIER:

Fairview - Hines Creek

Falher - Peace River Fairview - Valleyview 17 FEVRIER: Grimshaw - Fairview 19 FEVRIER:

Peace River - Hines Creek. Valteyview - High Prairie 21 FEVRIER: High Prairie - Manning Peace River - Grimshaw Valleyview - Fairview Falher - Hines Creek.

22 FEVRIER:

Fairview - High Prairie Grimshaw - Valleyview Manning - Peace River Faiher - Hines Creek

24 FEVRIER:

Hines Creek - Peace River Falher - Valleyview

26 FEVRIER:

Manning - Grimshaw

. Hines Creek - Valleyview

Le Ge te 21 janvier 1976/ Page. 7

E-LA-PAIX

29 FEVRIER:

Grimshiaw.- Peace River Fairview - Falher -...

2MARS

Manning - Fairview

3 MARS: .

Falher - Manning

4 MARS:

Peace River - Valleyview 6 MARS:

High Prairie - Fairview 7 MARS:

Hines Creek - Grimshaw Fairview - Peace River Manning - Falher

Manning - Valleyview Valleyview - Falher 28 FEVRIER: Heures:

1 FEVRIER: | Manning - High Prairie Valleyview - Manning Dimanche: 2h.30 p.m.: samedi:

Grimshaw - Manning . 15 FEVRIER: Grimshaw - Hines Creek 9h.00 p.m. autres journées:

High Prairie - Peace River High Prairie - Grimshaw Falher - High Prairie 8h.30 p.m. ere VOICI. QUELQUES DÉTAILS CONCERNANT LE HOCKEY À RIVIÈRE-LA PAIX: 5 ". : Cort gen onnne

LA | | L Ligue de hockey North Peace”

# : # EQUIPE JOUEES GAGNÉES PERDUS NUL Manning 9 4 4 1 9 points Fairview 10 2 7 1 5 points Falher 10 10 0 0 20 points Grimshaw 11 4 5 2 12 points High Prairie 10 6 3 1 13 points Peaes River 9 6 1 2 14 points Hines Creek 9 1 8 0 2 points Valieyview 8 1 6 1 3 points

* Laurent Guenette des Pirates de Falher est le meilleur compteur avec 35 points.

Voici la liste des gagnants du bingo qui -eut lieu le 11 décem- bre: Jos Langlois, Blanche Loi- seau, Gisèle Dentinger, Bruno Turcotte, Anastasie Nadeau, An- tonio Bégin, Gisèle Dentinger, Jeanne d'Arc Lemire, Blanche Loiseau, Lise Dentinger, Mme Nadeau, Mme Guy Roy, Jeanne d'Arc Lemire, Mme Antonio Bé- gin, Lise Dentinger, Hervé Belle-

rive, Mme Guy Roy, (Share the.

wealth): M. Langlois, (Tour gra- tis): Gisèle Dentinger.

née réservée pour les membres du Club Alouette. À la demande de quelques membres, nous avons commencé par une messe chantée

en latin (comme autrefois), avec .

le Père Jussoh Forget, célébrant.

Pendant l'après-midi, nous avions 15 tours de bingo, et voici la liste des heureux gagnants: Mme Rose Servant, M. Alcide Bruneau, M. Jos Pelletier, Mme ida Servant, Mme Noella Trem- blay, Lionel Chalifoux, Mme

Eliphe Girard, Alice Bégin, Albert”

Robertson, Cyril Roy, Alma Na- deau, Yvette Robertson, Adeline Thibeault, Gertrude Nairon, Olivina Granger, Rosalie Major,

Le 21 décembre était la jour- : : Charlotte Proulx, Juliette Cour-

chesne, Gertrude Nairon,

Avant le souper vint le tirage du tapis donné par M. et Mme

Rosaire Nairon. Le gagnant fut

Alexandre Chailler..

BINGO À LA “UNE”

Le délicieux souper fut servi par M. Normand Coulombe dans la salle à diner du Cstiège Notre Dame. Durant la veillée quei- ques-uns jouaient aux cartes, d’autres chantaient, d'autres jouaient au shuffleboard ou aux quilles. La veillée se termina par

. un goûter.

Je désire remercier tous ceux et celles qui ont aidé à faire un succès de cette journée d'une manière ou d'une autre, Encore une fois, grand mercil

Béatrice Bruneau, présidente.

green

La Société Agricole .__. dd SMOKY RIVER

TIENDRA SA RÉUNION ANNUELLE LE 30 JANVIER 1976

A 20h00 dans la Salle de Conférence de l'édifice municipal de - Bilan financier

Smoky River - Elections. etc...

Lnneecsceeee er de

* «

Page 8/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976 | . EN TANT QUE F EN TANT QUE F EN TANT QUE F

L'ANNÉE DE LA FEMME TERMINÉE, IL RESTE BEAUCOUP À FAIRE

(extraits d’une allocution de l’Honorable Marc Lalonde, auprès du Comité action de Kapuskasing pour l'année internationale de la Femme et de l’Association libérale)

À moins que chacun de nous, en tant que pa- rent, n'assume la responsabilité d'assurer que nos enfants n'adop- tent pas des attitudes fondées uniquement sur les notions des émissions télévisées et des livres qui présentent la femme comme la ‘‘servante” plutôt que la “bâtis- seuse’’ de la société, nous serons responsables d'avoir perpétué ces attitudes mêmes que nous cher- chons à supprimer,

Avez-vous déjà songé que les parents d'aujourd'hui sont peut- être -plus évolués que leurs en- fante, quoi. qu'en pense l'opinion publique? En tant qu'aduites nous avons appris à accepter l'é- volution, car nous avons senti l'influence qu’elle exerçait sur notre emploi et notre vie sociale. En fait l’évolution est considérée comme la seule constante dans notre: vie, . En revanche, nos en- fants possèdent encore les valeurs que nous leur avons incuiquées il y a dix ans ou plus. Ces valeurs ou attitudes s'enracinent habi- tuellement durant leurs années de croissance; elles peuvent ne pas être mises en doute ou connues des parents, jusqu’au moment elles sont l’objet d’une discussion. Ne devrions-nous pas prendre f'iniative d'en parler au sein de {a famille?

Et c'est à ce moment précis que la mère de famille doit jouer un rôle très important. Parlez à vos enfants, encouragez-les à se réaliser individuellement. Ne con- je :turez pas sur leur avenir. fnci- te vos filles ainsi que vos fils à icir au-delà de leur sortie du «liège ou de l’université. Au- jo ard’hui, à une époque la te :hnique est si avancée, nous âl :vons encore nos filles selon les ac utumes de la société rurale d'il

. Vicent ans.

J'ai parlé tantôt d’un docu- nent de recherche sur les mères e famille canadiennes, Un autre ‘osument de ce genre, publié en ‘éme temps que le précédent, :‘aitait de la jeune femme cana- ‘ienne. Il déclare: “Le nouveau ricuvement féministe exerce une if uence sur les jeunes femmes, 14 s cette influence entre en Con- 1j: avec les critères de l’adoles- ca ce”. En d'autres mots, les ; 1 es femmes savent ce qu'est le ricuvement féministe, mais il est é ranger à l'univers de l’ado- lexcence moyenne qui, de toute façon, ne désire pas y adhérer.

L'expl ication de ce phéno- n:ne n'est pas difficile à trouver. Les adolescéntes cherchent à s’in-

tégrer dans une société les

(suite de la semaine dernière)

considérations positives, et sou- vent les seules concrètes, sont la “tr

popularité, la beauté et la ‘’re- cherche d'un prince charmant”,

Cette étude nous indique que la jeune fille moyenne n'est nulle- ment encouragée, ni incitée à se considérer comme un être qui a besoin d'aspirer à une réalisation à long terme. Les femmes âgées de 14 à 24 ans s’imaginent diffici- lement être mères d'enfants gran- dis et ne croient jamais qu’elles pourraient travailler à l'extérieur leur vie durant. En fait, les déci- sions relatives à leur vie sont basées sur cette croyance que le mariage et la maternité incarnent dés buts absolument exclusifs. {| existe de nombreux faits dont on ne désire pas informer les jeunes femmes: pourtant, ce sont ces

mêmes faits qui exerceront une influence directe sur la vie de nos

enfants,

A l'heure actuelle, 60 pour cent des femmes mariées et âgées de moins de 25 ans, ayant ou non des enfants, travaillent à l’exté- rieur du foyer. La plupart d'entre elles remplissent des fonctions de commis de bureau ou d'aides et leur taux de rémunération est le plus faible parmi tous les groupes de travailleurs. La jeune femme moyenne d’aujourd’hui se marie deux ans plus tôt que ne l'a fait sa mère et elle aura Un ou deux enfants de moins. Une fois ma- riée, elle est presque deux fois plus susceptible que sa mère de travailler à l'extérieur, et la pro- babilité de vivre dans un milieu urbain est une fois et demie plus élevée.

Ces statistiques révèlent de lourdes conséquences pour les jeunes femmes qui ne sont pas encouragées à se préparer en vue d'une formation et d'objectifs qui leur permettront de faire face aux réalités de l'avenir.

Tandis que les garçons sont encouragés à planifier leur vie selon des buts précis sur les plans des études et de la profession, les filles sont invariablement incitées à planifier ‘jusqu'au moment où”. habituellement ‘jusqu'au moment où” elles se marieront ou jusqu'au moment où” elles auront des enfants. En fait, il a été démontré que les filles dans les milieux collégial et universi- taire organisent généralement leur vie pour une période maximale de cinq années seulement.

imaginez quelle serait notre réaction, en tant que parent, si

nous apprenions que notre fils

désirait pardessus tout se marier! Nous devons aussi partager la même préoccupation pour nos

filles, À l'heure actuelle, cet as-

pect du processus de formation relève principalement de la fa- mille. Citons un autre passage de cette étude: “La responsabilité primordiale envers le développe- ment du ‘’moi”’ peut être déposée sur le seuil du temple familial; les projets d'avenir sont un moyen dont disposent les parents pour façonner une identité à leur fille. Les parents enseignent à que sa vie, quelle qu’en soit l'o- rientation, lui appartient et qu'elle dépendra de ses propres

(suite page 20)

par Angèle Dagenais

Rédigé par une. femme intelligente, informée, com- pétente et dynamique, Lise Cardinal, le Petit manuel de la femme au travail ($4.00), s'avère un outil précieux pour toute femme quel que soit son âge son occupa- tion, désireuse de travailler, se recycler ou se préparer à une carrière dans le commer- ce de détail. Bien que ce livre s'adresse plus particu- lièrement aux futures ven- deuses, caissières et serveu- ses, il aidera sans contredit toute femme, étudiante, mère de famille ou autre à la recherche d'un emploi.

Éminemment pratique puisqu'il donne une informa- tion de première main, de judicieux conseils sur la fa- çon d'organiser sa vie, son foyer, ses loisirs, aux fem- mes qui ont décidé de par- faire leur épanouissement

personnel par un travail ré- munéré, ce livre paru aux :. éditions de l'Homme traite de maints aspects du monde du travail tant du point de vue de l'employée que de

à leur fils

Paul VI. s'en } prend de

ROUVEAU. à Î ‘avortement.

ATICAN (AFP) -

si ? ee

La fête de la sainte Famille fourni à Paul Viune:.

nouvelle occasion d'intervenir. contre légalisation de l'avortement, Le pape, qui.s'adressait à ‘quelque . 10,000 fidèles: réunis . place

et les protecteurs: dès’ enfants. d . le sein materne .

(ss

‘Le souverain ontife a égaiement recommandé a aux’ faire bäptisér au plus tôt les fiouveaux-nés, contrairement certaine : “tendance? ’actuelle à retarder. l'administration .

sacrement. LC

“#Faites tout. de s suite et: en pleine conscience, , par le bapteme, entrèr: vos enfants “dans la temille: immortelle qu est l'Eglise”, i

notamment Le

Le chef. de: l’Eglisé a contlu én' n'saluant à Mes. nouveaux- né, “enfants, ‘les. adolescents, toute’ a: nouvelle ‘génération; aüientre ‘dans : ‘la vie‘inconsciemment mais qui sont néanmoins, dès le premie ristan .

de: leur ‘exist k :

“de. Dieu’ ni

La femme et le ou

celui de son employeur. C'est ainsi que les candi- dates intéressées appren- dront à mieux se connaître et s'évaluer, sauront quels renseignements insérer dans leur curriculum vitae, quelles agences ou services de placement consulter au be- soin, à quoi s'attendre de leur première entrevue avec teur employeur, quelle for- mation professionnelle est exigée au départ ou acquise par la suite au sein de l'en-

treprise selon l'emploi postu-

lé, etc.

Le Petit manuel de la femme au travail a été conçu comme un guide pratique visant à maximiser les chan- ces de réussite des candida- tes. Ce n'est pas un livre de recettes toutes faites et bon- nes à toutes les sauces. Les femmes auxqueliesils'adres- se seront assez perspicaces et intelligentes pour y trouver des indications, fort perti- nentes d'ailleurs, et non des remèdes à leurs petits bobos, si elles en ont...!

Saint-Pierre pourl'Angélus, a conjuré les. parents d'être ‘les défenseurs. ès. qu'i ils sont vivants et désarmés dans:

UN LOUP DANS LA BERGERIE

Le chanteur Elton John a brisé une nouvelle barrière des sexes quand il a été inclus dans la liste des femmes les plus mal habillées. La liste est préparée à chaque année par le dessinateur de mode Richard Blackwell. Cette année, Caroline Kennedy revendique honneur d'être la femme la plus mal habillée et se voit affublée du qualificatif de ‘chiens à longs poils en pantalons” par M. Blackwell, De son côté, Nancy Kissinger est appelée “pot-pourri de mode am- bulant” et la princesse Anne, “mécanicien royal”.

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. . Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976/ Page 9

LE PREMIER BÉBÉ DE L'ANNÉE

A l'hôpital de Ste-Thérèse de St-Paul, c'était Stéphane Herman Poulin, la vedette numéro un de l’annéel

Stéphane est le 2 janvier à.

12h.26 p.m., délivré par le doc- teur Léon Trottier,'Les heureux parents du petit Stéphane Her- man (9 lbs, 1 once et demi) sont Brigitte (Boulianne) et Herman Poulin, de St-Edouard.

EE

dans la famille

La cérémonie du baptême reste toujours un évènement solennel, joyeux et l’on en garde un sou- venir vivant. Ce sacrement laisse ‘sa marque ainsi sur toute la con- grégation réunie ensemble, C'est pourquoi, on a voulu célébrer la fête du Baptême du Seigneur d'une façon très spéciale.

Cinq petits furent baptisés le

de Dieu

11 janvier aux messes domini-

cales, Ceux-ci étaient: Jonathan,

fils de Richard et Lise Haleton: Sandra, fille de Matt et France Kinash: Elizabeth, fille de Otto et Thérèse Siemers; Jennifer, fille de

Raymond et Lilian Théroux et de

Aaron, fils de Vince et Sharon Plamondon. Félicitations à toûs, nous vous accueillons avec joiel

L’Abbé R. Poulin baptise le petit Aaron, lors d'une cérémonie spéciale à l'occasion de la fête du Baptême du Seigneur, le 11 janvier, à la Cathédrale de St-Paul. À gauche: les grands-parents d’Aaron, parrain et marraine, M, et Mme Philippe Plamondon, et à droite, ses parents, Sharon et Vince Plamondon.

_ RÉPONDEZ À L'APPEL!

Quelqu'un essaie de vous faire marcher? Laissez-vous faire.

DEVENEZ ENGAGÉ

VOLONTAIRE ÿ

à Marchez. Dés aujourd'ut

Stéphane a aussi une petite soeur, isabelle, née le 27 décem- bre 1974, Les grands-parents sont: M. et Mme Paul Boulianne

de St-Paul, et M, et Mme Gérard Poulin de St-Edouard.

C'est une double joie d'accueillir le premier bébé de l’année ‘et de nombreux amis et parents ont félicité les parents. À l'occasion, les Kinettes ont pré- senté un coffre rempli de petits trésors appropriés à Stéphane et ses parents. Ce coffre est une contribution des marchands lo- caux. Un joti cadeau des Dames Auxiliaires de l’hôpital fut égale- ment présenté par Mme Rose Bagan,

Nos meilleurs souhaits de l'an-

. née à Stéphane Herman. Bonne

chance dans la. viel

L’ Unité des chretiens

-H ya présentement un rappro- chement des Eglises et des Chré- tiens dans le monde entier. Ce mouvement écuménique invite les chrétiens de prier, de dialoguer et de servir ensemble dans le même esprit du Seigneur,

A l'occasion de la Semaine de prière pour l'Unité des Chrétiens, il Y eu une veillée de prière écuménique, mercredi le 21 jan- vier, à 8h.00 à la Cathédrale.

système d'aquaduc. De g. à d.:

Photo prise au début de l'année 1951, lors de l'ouverture officielle du M. Alex Tannas, Philippe Meunier,

Mme Thérèse Albert, St -Paul Tél : 645- 4528

Albert Beauregard, Waïiter Lambert, William Conroy, Oran Caskey et

Jules Van Brabant.

M. Alec Tannas, n'est plus avec nous

C'est un profond regret qu'ont

ressenti: bien des citoyens de St-Paul, lorsqu'ils. ont appris le décès d'un de leurs bons amis,

M. Alec Tannas.

Homme d'affaires à St-Paul pendant de nombreuses années, it avait gagné le respect de ses con- frères. 11 était un homme très actif, au service de sa communau- té. Il a siégé comme échevin sur le conseil de ville et contribua énor- mément au progrès de notre pe- tite ville. M. Jules Van Brabant, dans un article qui a paru dans le ST- PAUL JOURNAL, ajoute:

"Un ami et citoyen qui te dit,

merci et adieut ‘’Merci, cher ami Alec. Je remercie personnel- lement la Providence de m'avoir donné l'opportunité et la joie de pouvoir travailler à tes côtés pen- dant au-delà de 25 ans, Que le Christ notre Frère et notre Sau- veur, te donne le repas que tu as certainement bien mérité.” ‘Je suis la Résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.” Jean 11, 25-26.

Nos sincères sympathies à Mme Thérèse Tannas, épouse d'’Alec et à tous les membres de la famille,

LE PROCHAIN

CITOYEN DE L'ANNÉE SERA CHOISI LE 24 JANVIER

La réunion annuelle de la Chambre de commerce, aura lieu samedi, le 24 janvier à l’Ecole Régionale, Ne manquez pas cet évènement annuel, car c'est à cette occasion qu’on nous dévoi-

Jera le nom du nouveau citoyen

de l’année. La personne choisie sera honorée et reconnue pour la contribution spéciale qu'elle ap-

DENTISTÉS - MÉDECINS : ASSUREURS: TAPISSIERS

Quand vous avez besoin : d’une adresse CONSULTEZ.

LES CARTES D'AFFAIR

DU FRANCO-ALBERTAIN

PAGE 15

porte à notre communauté.

Les personnes honorées depuis

. 1972 sont les suivantes: M. Ro-

bert Drouin, 1972: M. René

Demoissac, 1973: M. Laurier Le-

vasseur, 1974; et Mme Louise Rocque, 1975.

Cette fonction sociale débutera par un cocktail et souper, à 6h.00

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“L’EXCLUSIVITÉ ‘À

rs. Aline O'Driscoil . tél : 645-3831 St Paul

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p.m., suivie d'une danse à 9h.00 pm. (samedi le 24 janvier), à l'Ecole Régionale. Le conféren- cier invité est M. Ed Lewis, di- recteur général du projet “Main St. Alberta”, .de la fondation Devonian,

Vous pouvez obtenir vos billets par l'entremise des membres de la Chambre de commerce.

CARDA

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C.P. 327 Saint-Paul 645-4056

Gérant: G. Bergeron

Page 10/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976

Raucion

4tième du nom, le Congrès Eucharistique international de Philadelphie. qui aura lieu du 1er au 8 août 1976 fait suite à une série de rassemblements presti- gieux qui a réuni périodiquement des millions de chrétiens.

Le Journal de l’Eglise Notre Dame de Montréal, ‘Avec Lui” vient de publier, dans un article, l'historique des Congrès.

Tout a commencé en 1881 à Lille en France. Paradoxalement, c'est une laïque, Marie Tamisier, qui a eu: l’idée de réunir une assemblée instructive, inspira- trice, ‘’pour honorer le Saint Sa- crement et étudier la théologie eucharistique”. Elle avait observé pendant plusieurs années com- ment se faisaient les rassemble. ments de congrès politiques, mé- dicaux, légaux et scientifiques, et avait décidé d'utiliser ces mêmes moyens.

Le premier congrès de Lille fut modeste et ne réunit que deux évêques et 800 fidèles. Le deuxième congrès l'année suivan- te en 1882 attira 5,000 partici-

pants à Avignon en France, Le troisième eut lieu en Belgique, le quatrième en Allemagne...

. À sa mort, en 1910, Marie Tamisier avait vu près de vingt congrès eucharistiques interna- tionaux au rythme de un par an,

en Israël, en Îtalie, en Angleterre .

et même en 1910, au Canada à Montréal qui fut la première ville d'Amérique à: accueillir un con- grès eucharistique international.

C'est à partir du congrès de Tournai, en Belgique, en 1906 que les Papes décidèrent de nom- mer chaque année un Cardinal légat pour présider les rassemble- ments. Et le Pape Paul VI partici- pa même personnellement à deux congrès en 1964 et 1968, aux 38ième et 39ième congrès à Bom- bay en Inde et à Bogota en Colombie.

L'histoire des congrès eucharis- tiques internationaux peut être divisée en trois grandes séries.

La première se termine à la première guerre mondiale avec le congrès de Lourdes, en France en

Fantastique | prix en argent

Les lundis, mardis, jeudis et vendredis

à 7h.45 Salle des Chevaliers de Colomb, 10140 - 119e rue

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Rouen

“HISTORIQUE DES CONG INTERNATIONAUX

Paroon VAHVÉ,

1914. La deuxième commence en 1922 avec le 26ième congrès de . ‘Rome en Italie. Les congrès ont lieu désormais tous les deux ans et on y associe l'anniversaire d’un évènement religieux important qui a eu lieu dans l'histoire de la nation invitante, Chaque congrès a un “thème” spécifique axé sur un aspect du culte divin ou un grand idéal de la conduite hu- maine considéré comme bénéfi- que et vivifiant pour notre monde contemporain. De 1922 à 1938, les congrès eucharistiques inter- nationaux ont été accueillis à Amsterdam en Hollande {27ième), à Chicago aux Etats-

Unis (28ième) à Sydney en Aus. .

tralie (29ième), à Carthage en Tunisie (30ième), à Dublin en Irlande (31ième), à Buenos Aires en Argentine (32ième), à Manille aux Philippines (33ième), et à Budapest en Hongrie (34ième) en 1938,

Après la deuxième guerre mon- diate, les congrès n'ont repris qu'en 1952 et d’une façon plus épisodique, fs ont eu lieu à Bar- celone en Espagne et à Rio de Janeiro au Brésil dans les années

TRISTE

NOUVELLE

Edmonton (GL)- Nous avons le regret d'annoncer que l'abbé An- dré Deguire, curé de L'Orignal, Ont., est décédé subitement le 12 janvier dernier, à la suite d’une crise cardiaque.

Plusieurs Franco-albertains se souviendront de ce prêtre dyna-: mique qui était venu nous rendre visite avec un imposant groupe de ses paroissiens de St-Albert, Ont. il y a deux ans.

Par la suite, l'abbé Deguire avait offert ses services au FRAN- CO, et depuis quelques mois, il nous envoyait régulièrement ses

petites méditations de 30 secon-

des que nous avons publiées avec plaisir et qui ont été appréciées de la majorité de nos lecteurs, sinon de tous.

L'abbé Deguire était un hom-' me extraordinaire, Et un prêtre extraordinaire. Ses paroissiens de St-Albert l'estimaient au plus haut point, probablement parce. qu'il se tenait très près d'eux, physiquement et psychologique- ment et qu'il avait su les impli- quer directement dans toute l'or- ganisation paroissiale comme lui- même s'impliquait tout bonne- ment dans la vie du village et des familles. |

cinquante, La troisième série a vraiment commencé en 1960 avec le 37ième congrès qui s’est tenu à Munich en Allemagne. À cause de l'intensité provenant des études et des réflexions du mouvement liturgique moderne, on peut dire qu'il a en quelque sorte devancé le second Concile du Vatican.

Depuis, et grâce à l'ardente participation de Sa Sainteté le Pape à Bombay et à Bogota, les congrès ont été influencés par la pensée de servir le monde, d'étu- dier les aspirations de l'humanité et de chercher à clarifier et à comprendre le lien essentiel.entre l’Eucharistie et la Vie,

LES POINES FERMÉS

Seigneur,

As-tu trente secondes-

Raeucon Religion _ RÈS EUCHARISTIQUES

Le Congrès de Philadelphie qui va se dérouler à la suite des fêtes célébrant le 200ième anniversaire de’ l’indépendance des Etats-Unis, a pour symbêle deux mains styli- sées tenant l'Hostie, et pour thème: ‘’L'Eucharistie et les faims de l'Humanité.”

Si sa santé le permet, Paul VI se rendra à Philadelphie.

. Ceux qui désirent participer au 4lième Congrès peuvent commu- niquer. avec leur agence de voyage ou encore avec ‘Les Voyages à l'étranger”, a/s du Père Lionel Montour, o.m.i., au Sanctuaire du Cap de la Madeleine.

Un homme vient au monde les poings fermés, replié sur lui-même. Un homme, meurt les mains ouvertes parce qu'il attend toujours tout de la vie. C'est drôle, Seigneur, mais il faut toute une vie pour attendre quelque chose de la vie. Toute

une vie pour comprendre qu'on n'est pas une et qu'on attend tout de l’autre.

Seigneur, ai-je encore les mains fermées . comme le petit bébé naissant ou est-ce que je commence à ouvrir les mains parce que j'ai:

besoin des autres?

L'abbé Deguire était un anima- .

teur-né. [Il n'en portait pas le titre, mais il en vivait la réalité, Le feu qu'il portait en lui, il:le communiquait sans tambour ni trompette, et les gens ‘‘’embar- quaient”” tout naturellement.

impliqué à fond de train dans sa paroisse, il semblait néanmoins trouver du temps pour toutes sortes d'autres projets que son zèle lui inspirait. On a pu lire

Plusieurs de ses savoureux com-

mentaires dans le “Prions en Egjli- se”, par le passé, Les gens de l'Est de l'Ontario ont souvent entendu ses brèves méditations à la radio. Plusieurs ont aussi en main ces mêmes méditations qu'il a pu-

André Deguire, ptre.

bliées.

C'est un prêtre que nous avons peu connu ici, en Alberta, mais las brèves rencontres que nous avons eues avec lui auront suffi pour nous laisser l'image d'un prêtre comme on souhaiterait en voir plus souvent.

‘Nous publions aujourd’hui ta dernière méditation de ‘30 se- condes” qu'il nous ait envoyée.

, Celles que nous publierons au

cours des semaines subséquentes sont tirées d’une petite brochure rassemblant d’autres méditations qui ont été radiodiffusées par lui-même sur les ondes de CKCH -(Hull & Ottawa) et de CFML (Cornwall),

HÉ, LES GARÇONS ET |

LES FILLES D'EDMONTON!

- TU AS DE 10 À 15 ANS ? - TU'AIMES-CHANTER ?

Viens l'en dans Va. Chorale Chante-0-gai

OÙ? À L'ÉCOLE PICARD

__ QUAND ? TOUS LES LUNDIS À PARTIR ; DU 2 FÉVRIER

-_ COTISATION ? $2.00

ette chorale de jeunes est parrainée par l'Alliance horale Alberta.) —- Pour toute information contacter Soeur Thérèse Potvin: 486-5508

c

LS

Avis Public

Ottawa, le 12 janvier 1976

Le Conseil de la Radio-Télévisiôn canadienne a aujourd’hui publié un avis public concernant une modification aux règle. ments sur la télévision au sujet de la production de messages commerciaux canadiens,

Tous les intéressés peuvent se procurer des copies de l'avis public ci-haut mentionné aux endroits suivants: les informathèques régionales de Information Canada, le bureau du CRTC à Ottews, les bureaux régionaux du CRTC 3 Montréal (Qué.) et à Victoria

(C.-B.)

CFCF ET LA LOI 22

Le Conseil de la Radio-THlévision canadienne a aujourd'hui publié un avis public concernant la station radio CFCF - AM de

Montréal au sujet de sa carnpagne de promotion contre la Loi sur!

la langue officielle de le province de Québec, qu'on appelle habituellement Loi 22. .

Tous les intéressés peuvent se procurer des copies de l'avis public ci-haut mentionné aux endroits suivants: les informathèques régionales de Information Canada, le bureau du CRTC à Ottewa, les bureaux régionaux du CRTC à Montréal (Qué.) et à Victoris

{c.-8.),

Guy Lefebvre,

Le directeur générsi Gestion des politiques de licences

Consell de la

Radio-Télévision Radio-Tslevision Canadienne Commission

/

Le Franco-aibertain, le 21 janvier 19

Bernard Derome:

un leader de l'information (Article en page 7)

Pege 12/ Le franco-albertain, le 21 janvier 1976

Culture et information

La Semaine verte dimanche 25, midi

Le trappage au Québec et l’industrie de la fourrure

Pendant deux semaines con- sécutives, La Semaine verte se penchera sur le métier de trap-

peur au Québec et sur l'indus-

trie de la fourrure au Canada. C'est en effet le 25 janvier à midi que sera présenté le repor- tage sur le trappage.

La Semaine verte présentera

aux téléspectateurs ces hom- mes qu'on appelle des trap- peurs. Peu nombreux, ils sont les descendants des coureurs

‘des bois. lis se partagent trois

grandes régions au Québec: les . Indiens et les Esquimaux oeu- :vrent dans le secteur nord du : Québec: à la limite du Québec habité, les trappeurs profession- nels détiennent le droit exclusif de trappe sur le territoire de la Courcnne; enfin, plusieurs trap- peurs occasionnels se conten- tent des territoires privés au .sud'de la province. £ Pôur. le trappeur qui vit princi- ! palemént de ce métier, bieni\a- ivant: EX buverture de la saison :la trappe, il doit évaluer le po- ‘tenti i de son territoire, identi-

‘fier les habitats propres à che-

ue espèce, pointer les repères tdes principaux animaux à four- rure. ; 5 Por

‘bondämbent ce fascinant mé- :tier, ‘La Semaine verte a invité deux/trabpeurs authentiques. lis imontfe t comment prendre es princ lpaux animaux à fourru- re du Québec, qu'il s'agisse du castor;'etide la loutre, ou enco-

re. du‘coyotte, du renard ou du - loup.fls parleront aussi des se-'

crets'de chaque trappeur, des trucsdes: hommes du métier pour attreger le gibier.

La ‘Semaine suivante, le îer févriér: La‘ Semaine verte se

ous expliquer plus a-.

penchera sur l'industrie de la fourrure au Canada. On sait que les trappeurs y participent, mais que la chasse n'est plus prati- quée aussi systématiquement à cause de l'élevage. En effet, au- jourd'hui, les éleveurs d'ani- maux à fourrure sont les prin- cipaux fournisseurs des grandes compagnies. Heureusement car l'élevage a permis de préserver l'équilibre du milieu tout en as- surant. le marché de auantités de fourrures jusqu'aiors incxis- tantes. :

L'élevage des animaux à four- rure se concentre dans deux productions principales: le visan et ie renard. À ce sujet. un éle- veur, invité à La Semaine verte nous fera connaitre cet élevage spécialisé. .

Mais il y a loin du trappeur ou de l'éleveur au monteur d2 fourrures. La première étape de ce commerce: les enchères pu- bliques. Elles ont lieu dans les grandes villes canadiennes du- rant les mois d'hiver. Ces en- chères sont sous la responsabi- lité de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Par la suite, les grands acheteurs livrent leurs fourrures aux apprêteurs qui les prépareront pour le manufactu- rier et le couturier. Enfin, il y a la mise en marché. .

L'industrie de la fourrure de- meure l'un des rares secteurs d'activités l'inflation et la cri- se économique actuelles n'ont pas encore eu d'influence -né- faste.

Voilà en gros cette deuxième émission de La Semaine verte qui vous sera présentée le 1er février à midi. C'est un reporta- ge d'André Laprise, une réalisa- tion de Jean-Guy Landry.

Femme d'aujourd'hui semaine du 24

L'expropriation à Hull;

la garderie de Cap-Rouge; Diane Juster

et Hervé Bazin

Voici quelques-unes des prin- cipales émissions au program- me de Femme d'aujourd'hui cet- te semaine.

Le samedi 24 janvier à 14 heures

En reprise le samedi 24 jan- vier à 14 heures, une réalisation de Franck Duval de CBOFT-Ot- tawa, diffusée «en première, le 9 décembre et intitulée «Y sont expropriés; y sont chanceux!» Cette émission consacrée entiè- rement à l'expropriation des ci- toyens de Hull, victimes de !s rénovation urbaine de l'Outa- ouais, persuade les téléspecta- teurs que l'exproprietion, appa- remment bénéfique, n'apporte à ceux qui la subissent, que désa- gréments, soucis, ennuis de tou- tes sortes dont le déplacement et, en définitive, la perte de re- venus que la fameuse expropria- tion devait rapporter.

Le mardi 27 janvier à 13h 35

Femme d'aujourd'hui présente le mardi 27 janvier une réalisa- tion de Jean-Pierre Ratté de CBVT-Québec axée principale- ment sur {a garderie municipale de Cap-Rouge et les handicapés face à l'architecture des édifi- ces publics.

L'animatrice

Micheline Ar-

* chambault interviewe M. Claude Voisine, étudiant en service so-

cial à l'Université Laval, respon- sable de ce projet de garderie

de Cap-Rouge qui ouvre ses por-"

tes ce mois-ci.

Micheline Archambault cause

également avec un autre étu- diant M. Daniel Brousseau, de l'Ecole d'architecture de Laval qui parle des problèmes aux- quels les handicapés physiques

Hervé Bazin

ont à faire face dans nos édifi- ces publics rien n'est conçu pour leur faciliter les déplace- ments. Le jeudi 29 janvier à 13 h 35

Le jeudi 29 janvier à 13 h 35 le réalisateur Yves Dumoulin présente un document excep- tionnel: une longue interview de Judith Paré avec la belle et sympathique vedette de la chan- son québécoise Diane Juster.

Diane Juster nous parle de sa carrière, de ses goûts, de ses voyages, de ses succès, de son public, des gens qu'elle aime et elle crée expressément pour son ami et pour les téléspecta- teurs de Femme d'aujourd'hui une chanson intitulée Puisqu'il le faut.

. Le vendredi 30 janvier à 13 h 35

- Fernand Choquette présente le vendredi ‘30 janvier une inter- view faite à Paris récemment par Martine de Barsy avec le célèbre écrivain Hervé Bazin. Notre collaboratrice a rencon tré le romancier français per de temps après la parution de sa dernière oeuvre Madame Ex. une étude de moeurs dont le su jet est le divorce.

Diane Juster

10h00

10h15

10h30

11h00

11h30

12h00 12h30 13h30 1335

14h30

16h00 16h30

À

17600

1h00 19h00

19h30

“eCeñtour mécano».

EN MOUVEMENT <Conditionnement physique géné- rai». La condition physique chez les minorités. Participation de Micheline.

YOU-HOU

Avec Thérèse Petit, André Cartier et Pierre Curzi. Conception gra- phique: Paul Couture. Réal.: Guy Comeau. «L'Oreille géante». MINUTE MOUMOUTE!

Textes: Michel Rivard, Serge Thériauit, Jean-Pierre. Plante, Paule Tardif-Delorme et Jacque- line Barrette. .Cétacé-: «Les Ba- teaux». =Trompe l'oeil=: «L'Oeuf et le poussin». «Builes de savon et bulles de son» (chanson). «La Clôture, «Le Musée endormi». Réal.: Jean Picard. CONSEIL-EXPRESS

LES RECETTES DE JULIETTE Juliette fait déguster un rôti de veau à la bretonne à André Ga- gnon. = RINALDO RINALDINI . -Le Vieux Frôntejae. ie Frère Donato apprend à Rinaldo que sa bien-aimée est emprisonnés. il vole à son secours et. du même coup. libère la femme de Cavalcanti.

FRANCIS AUX PARADIS PERDUS «Ferme des autruches-. LES COQUELUCHES Thème: Information». Marcel Brisson. TÉLÉJOURNAL

FEMME D'AUJOURD'HUI Réai.: Monique Renaud. CINÉMA ©

Les Anciens de St-Loup. Comé- die dramatique réalisée par Georges Lampin, avec Bernard Blier, François Périer et Serge Reggiani. Un banquier qui vient de faire banqueroute, un grand voyageur et un prêtre sont trois vieux copains du collège de Saint-Loup. Le directeur les a convoqués dans l'espoir que. le banquier restaurera son école en ruines, mais celui-ci est obli- d'avouer qu'il est ruiné (Fr.

Réal.

50).

ROSINO

LA FRICASSÉE

Sketches, chansons et films d'a- nimation. Textes: Jean-Pierre

Plante, Serge Thériault, Raymond Plante et Jacqueline Barrette. Avec Claude Maher, Deslauriers, Serge Thériauit, De- nis Mercier, Lorraine Pintai, Mu- rielle Dutil, Marc Messier, Denis Gauthier et Pierre Curzi. Réal.: André Bousquet.

UN MONDE EN SURSIS Documentaire réalisé par Char- lie Nairn, <Kataragama, un Dieu tout-puisssnt». Au (Ceylan, ie dieu Kataragama est celui dont la protection est considérée comme ia plus efticace. Aussi, lorsque leur fils Michaai disps- rait subrepticement. c'est à lui que Dougiss et sa femme s'e- dressent pour ramener l'enfant au foyer.

CE SOIR DESTINATION: MONDE Recherche et textes: Gilles Pari- zeau. Animateur: André Vigeant. Résl: Lise Chayer. «L'Autriche- (4e de 4).

CONSOMMATEURS AVERTIS Animoteur: Simon Durivage. Re- cherches: André Gascon, Chris- tiane Tremblay, Jean-Claude La- brecque et Ghisiaine Marsot. Rés!.: Suzanne Mercure et Kart Parent.

CINÉMA

Les Aventures de Rabbi Jacob. Comédie réalisée par Gérard Ou:y. avec iouls de Funès, Clau- de Giraud, Suzy Delair et Henry Guybert. En se rendant au ma- riage de sa fille, un homme d'affaires à un accident de voi- ture en pleine campagne. li cherche du secours et tombe inopinément sur un groupe d'a- gents secrets arabes qui vien- nen: d'enlever un chef révolu- tlonnsire, Celui-ci profite de l'occasion pour s'évader et force notre homme à l'accompagner {Fr.-it, 73).

Michèle

250

LL

MARCEL DUBÉ

Marcel Dubé nous confie ses préoccupations littéraires, socia- les. linguistiques. fl nous ra- conte son enfance, son quartier. ses projets. Jean Duceppe nous décrit l'homme, le camarade. Re- cherche et entrevue sous la di- rection de Gil Courtemanche. Réal.: Claude Roussel (O.F.0.).

TÉLÉJOURNAL NOUVELLES DU SPORT CINÉMA CANADIEN ©

Sh10 Shts

Sh30 Mes

10h00

10h15

11h00

‘ho

12h00 1230

13h30 13h35

‘fie qui l'attire.

Sept fois. (par jour). Comédie réalisée par Denis Héroux, avec Jean Coutu, Rosanna Schiaffino et Daila Friedland. Un architec- te canadien installé en Israël, souffre d'une propension à sé- duiré sur-le-champ toute jeune it se confie à une femme psychiatre dont la thérapis semble lui apporter un certsin soulagement (Can.-isr. 71).

JEUDI

*. 1e-29 janvier

OUVERTURE ET HORAIRE

LES ORALIENS

«Au Pays ces Polichinelles en fleurs».

LES 100 TOURS DE CENTOUR

«Le Concert, toure.

EN MOUVEMENT

«Jambe.. La Compétition chez les jeunes, Participation de Lise. LA BOÎTE À LETTRES

Emission placée sous le signe du son et de l’image, à l'aide de ieux, chansons, mime, bricolage, contes et graphiques. Avec Ro- bert_Gravel. Dorothée Berryman et Francine Ruel. Auteur: Ray- mond Plante. Musique: Céiine Prévost. Réal. Pierre-Jean Cuil- lerrier.

MINUTE MOUMOUTE! Textes: Serge Thériauit, Jean- Pierre Plante, Michel Rivard,

Paule Tardif-Delorme et Jocque- line Barrette. -L'Ami invisible Il. «Frompe d'oeil»: «Le Pays. «Le Point rouge.. «Le robinet qui avait soif». «Les Mainse (chan. son). «Futaic-: Les Raisins». «La Grenouilie-. “Une histoire de cowboy et de téléphone: Réal: Renault Garlépy. : CONSEIL-EXPRESS

Culture des violettes africaines et de certaines p'antes tomban- tes», avec Paul Pouiiot. «Arran- gement fioral», avec Lucette Du- quette. «ia Graphoanalysee, a- vec Marguerite Paquette.

LES RECETTES DE JULIETTE Juliette offre à Louise Latraver. se une délicieuse recette de timbales de fruits de mer.

CHEZ PAULINE e

93 de 13: Le manifeste des jeu- nes indigne le préfet de l'Athé- née qui renvoie Philippe. au moment le jeune homme se rend compte que l'imprimerie est sa véritable vocation. Les émotions sont aussi la partage de Pauline à qui Lambert avoue son amour.

SKIPPY. LE KANGOUROU “Alfred le Grande,

LES COQUELUCHES

=La Coqueluche du mois»: re Gédéon, Réal.: Sheitoyan. TÉLÉJOURNAL FEMME D'AUJOURD'HUI

Diarñe Juster se raconte et inter- prète -Puisqu'il le faute. Inter- viewer: Judith Paré. Réal.: Yves Dumou'in.

CINÉMA

Ethiopie, empire secret. Docu. mentaire réalisé par NH. Co. minos. Narrateur: Jean-Paul No- let. Us ot coutumes du royaume

le pè- Jean-Jacques

16h00

22h00

7 millénäire d'Ethiopie sous Ta”

conduite du Négus Haïlé Séias- sié (USA 70).

BOBINO

LE GUTENBERG

«Le Juge en chef». La vie mouve- mentée dans une salle de rédac- tion des années "20. Texts: Pier- re Quceppe. Réal: Hubert Blais. LASSIE N

«Le Veour. Un vesu s'échappe de chez les Baxter et c'est Les- sie qui court de grands dangers pour le ramener auprès de sa mère.

LE MONDE EN ueenré «Maquiritare».

CE SOIR :

LE ROBINSON SUISSE

Avec Chris Wiggins, Dians Le- blanc, Michael Duhig, Heather Graham et Ricky O'Neil. Réal.:, Don Haïdane. -<La Mousson». Un ouragan déchaïné balaie l'île des Robinson Suisse et isole mo-

-mentanément Marie de sa fs- mille. Comment cette frêle en.

fant vateile survivre jusqu'à ce que sa famitie la retrouve?

LE TRAVAIL À LA CHAÎNE

LES GRANDS FILMS

Rachel, fachel. Drame psycho- logique réalisé par Paul New- man, avec Joanne Woodward, Es- telle Parsons et James Oison. Rachel Cameron est institutrice dans la petite ville elle a grandi. Célibataire, elle vit seu- le avez sa mère veuve. Elle sent venir l'âge mür avec inquiétude

et se laisse entrainer par une.

collègue à une réunion : d'une secte religieuse qui ne contribue qu'è augmenter son trouble. A-- yant rencontré un ancien cama- rade de cissse, Rachel se mé- prend sur ses sentiments et fi- nit par se donner à lui. Cette expérience décide la' jeune fem- me à quitter son village pour aller travailler ailleurs (USA 68}. LA SAGOUINE

Viola Léger interprète «La Sa- gouine. oeuvre qu'a rendu célè- bre Antonine Maillet. 4e: «La Bourne Année. Réal: Jean-Paul! Fugère.

TÉLÉJOURNAL

NOUVELLES DU SPORT

Ramenez-le mort ou vit. Drame policier réalisé par Charles Mar-

tin, avec Reymond St-Jacques, Kevin Mc , Dana Wynter et John Russel. Pour prix de ‘ss

complicité, un homme exige d'un évadé de prison qu'il asssssine sa femrre, 11 rate son ccup, mais il revient sur les lieux et convainc l'épouse du danger

qui la menace (USA 68).

sh10 sht5 1 ShIO ses } û |

V DI

te 30 janvier

OUVERTURE ET HORAIRE

LES CRALIENS

«Au soleil.

LES 100 TOURS DE CENTOUR «Jojo les oreitles-.

EN MOUVEMENT «Conditionnement physique géné- raïr. l'intensité de l'activité physique et les progrès. Parti. cipstion de Denise Salomon. CLAK

«Vite-lent».

AU JARDIN DE PIERROT

«Les Boutonse.

| CONSEIL-EXPRESS

Poids et mesures avec Raymond dJutlen. Electricité et gsz avec Pierre Lebeau. .

LES RECETTES DE JULIETTE

Aita Bibeau spprête un rôt! de porc à l'aubergine accompagné de tomates à !a provençale.

LES ANIMAUX CHEZ EUX

14h20

«L'Afrique, rre angulaire de la survivance-. Animaux des monts Kenya et Killimandjaro et des plages coraliennes de l'o- céan Indien. . MINI-FÉE

«Le Terrain de jeu-. LES COQLELUCHES Thème: -Showbizze. ton Laporte. FEMME D'AUJOURD'HUI

De Paris, Martine de Barsy s'en- tretient avez Hervé Bazin, à l'oc- casion de la parution de son der- nier roman «Madame Ex-, qui traite du divorce. Réal: Fernand Choquette.

CINÉMA ©

Deux dans la steppe. Drame de guerre réalisé par Anatoli Fros, avez B. Rabiatinski et A. Nou- rekenov. Un lieutenant est con- damné à être fusillé pour ‘n'être pas parvenu à remettre à sa di- vision un ordre de repli. Une. attaque aérienne le laisse seul Survivant dans la steppe avec la sentinelle qui assure sa garde (Russe). .

Réal: Gas-

16h00 BOBINO 16h30 LA RIBOULDINGUE

«Une personne sonne.

17h00 DAKTARI

“Les Lions de !a vallée d'Akka-.

12h00 CE SOIR 19h00 VISAGES

‘12h30 MARCUS WELSY, MD.

Avec Robert Young, James Bro- lin et Kim Dorby. -Le père que je t'avais promis-. Le docteur Welby et son assistant engagent une jeune infirmière pour rem- placer temporairement Mile Lo- pez qui s'en va en vacances. La

. nouvelle venue inquiète soudai-

121h30

nement les deux médecins.

HORS SÉRIE Sviendeurs et misères des oour- tisanes. D'après l'oeuvre de Ho- noré de Balzac. vaste fresque satirique de la vie poiitique ps- fisienne au siècle dernier. Avec Georges Gêret, Bruno Garcin et Corinne Le Poulain. Réal: Mau- rice ‘Cazeneuve. (2e de 9): Es- th5r dépérit dans l'Institut re:i- gieux l'a confinée l'abbé Herrera, à l'insu de Lucien. Qui est donc cet étrange abbé? Quel pacte lie ces deux hom- mes? SCIENCE-RÉALITÉ -L'Homme, cette prodigieuse ma- chine», Mettant à profit les der- niers progrès de la photographi2 médicale, ce documentaire pro- duit par la Nations! Geographic Society rous entraine vers Îes plus lointains retranchements du corps humain: des sondes mi- croscopiques munies de projec- teurs et de caméras miniaturi- séss captsnt les cou:surs et les textures d'organes humains dans leurs mouvements les plus im- perceptibles, tels que le coeur. ‘les vaisseaux sanguins, l'oreille interne, l'oesophage, la trachée. les poumons, les os, les articu- lations et même les papilles gus- tatives: le processus de fécon- dation. Joël Le Bigot et Fernanu Séguin expiiquent les procédés utilisés iors du tournage, Re- cherches: Bernard Houde et Jean-Marc Fleury. Documentalis- te: Solange Gagnon. Réal: Fer- nande Chouinsrd et Thérèse Pa-

Rivalhés. Méiodrame réalisé per Edward Dmytryk, avec Susan Hayward, Michael Connors et Bette Davis. Une adolescente de quinre ans est arrêtée pour avoir tué l'amant de sa mère. Averti du fait, son père sccourt à San Francisco, Il se rappelle son mariage orageux avec l'hé- titière et le divorce qui à suivi de peu Îs naissance de leur fil- le. Sa belle-mère avait joué un rôle important dans la ruine de ce mariage. Et. maintenant elle exige que l'sdolescente lui soit, confiée (USA 64).

328 TÉLÉJOURNAL 2245 SPORTS-DIMANCHE 23h00 CINÉ-CLUB e :

Le Désert rouge. Drame” psycho- 0-, logique réalisé par Michelange- lo Antonioni, avec Monica Vitti. Richard Harris et Carlo Chionet- tt. Le jeune femme d'un ingé- nieur souffre de névrose à ja suite d'un accident elle a failli perdre la vie. Elle songe à

L

le 26 janvier

S10 OUVERTURE ET HORAIRE

9h15 LES ORALIENS ; Le français orai pour les enfants de préscolaire et de 1re année. Aventures de Picabo et Kalinelle. deux minuscules habitants de la planète Oralis. -et de leur ami terrien Francolin, En vedctte: Li- sette Anfousse, Serge L'Itslien et Hubert Gagnon. Production: Re- dio-Québec. «Les Animaux.

906 LES 100 TOURS DE CENTOUR Le français orsl pour les élèves de l'étémentaire 11. Aventures d'une famille aux prises avec des génies esciègies, Grammos. Ver- bo et Centour ayant pour cama- rades Alpha, Omege, Hiatus, Ga- lopet et Mémo. En vedette: Ma- deisine Sicotte, Camille Duchar- me. Ghislain Tremblay, Roland Chenait. julien Genay, Serge L'I- talien, André Montmorency. Yves Massicotte et Jean-Maurice Géli- nas. Réal: Jacques Cholette. Nor- mand Nicol at Pierre Bélisie. Pro- duetsur délépué: Guy Leduc. Pro- duction: Radio-Ouébec. -Centour galants.

sus MOUVEMENT Animateurs: Claude Bouchard et Jean Brunelle. Réal: Jean-Claude Houde. «Conditionnement physi- que générale. L'espérance de vie. Participation de Micheline.

10h08 DU SOLEIL À 5 CENTS . Bricolage, avec Claude Lefortune. Serge Thérisuit et Rine Cyr. Réal: PierreJesn Cuillerrier. C'est !a fête à Lafortunes».

10h15 AU JARDIN DE PIERROT Chansons. denses, mimes et dessins. Animatrice et scrip- teur: Pierrette Boucher, Mime: Maurice Gibeau. Musique: Pierre Brabent. Réal: Pierre-Jean Cuil. terrier. =Gigue».

10h30 CONSEILEXPRESS De Trois-Rivières, Conseils pra- tiques répondant eux besoins da le vis quotidienne, Animatrice: Claudette Lambert. Me André Roy nous perle des régimes ma. trimonisux: séparation de biens, société d'acquets, communauté de biens.

11h20 LES RECETTES DE JULIETTE

tiette prépere pour jean Du.

ceppe un plat de quenelles de poisson aux moules.

41h30 NOËLE AUX QUATRE VENTS © Feullteton de Dominique Saint. Aïban. avec ‘Anne Jolivet, Rosy Varte et Pierre Mondy. 22e: Ma. riage de Noële-Alexandra à Ugo Luckes, en Grèce.

1200 LES AVENTURES CÉLÈBRES DE t4. MAGOO Dessins animés. Voix de Jim Backus. «Don Quichotte de la Manche. [ire de 2).

12h30 LES COQUELUCHES Du complexe Desjardins. Anims- teurs: Guy Boucher et Gaston L'Heureux. Direction musicale: Léon Bernier: Thème: -Tendres- ses, invités: Denise Parent et Louise Forestier. Réal: Jean. Paul Leclerc.

139 TÉLÉJOURNAL Lectrice: Myrs Crec.

1335 FEMME D'AUJQURD'HUI Réal. Louis-Philippe Besudoin.

. . . 14h20 CINÉMA Entreprise Johnny Hallyday. Va- riété réalisé par Guy Job. Speo- - tacle de Johnny Hallyday au Pa- lais des Sports de Paris en avril 1969 (Fr. 69). ‘1608 BOSINO : : Avec Guy Sanche et Christine ‘’Lamer. Textes: Michel Cailloux. Réal: Thérèse Dubhé.

10h39 FANFRELUCHE

Une jolie poupée, en feuilie- tant U livre d'images. entrai- - ne les jeunes dans un univers d'enchantement. Textes et princi- pale interprète: Kim Yaroshevs- kavs. Réal. Micheline Latulippe. «Don Quichotte. . 17h00 COSMOS 1995 î En vedette: Martin Landau, Bar. bars Bain et Barry Morse. -La Mission des Dariens», Un appel au secours venant de survivants d'un monde qui se meurt. un monde incroyable qui plane dans l'espace depuis 900 ans, avec des. êtres qui présentent un con- traste étonnant. certains n'ont subi aucun changement, d'autres sont devenus barbares. Mais est-ce que tout ceci promet réei- lement un espoir pour les gens d'Atpha? 58h09 CE SOIR Magazine d'information. Anims- teur: Bernard Derome. Reporters: Normand Lester, Laurent Bégin, Gliles Liboiron. François Perrault, Jean-Pierre Perron. Jeannine Mo- rin, Georges Désilets. René Mallhot et Gilies-Philippe De- lorma. 19h00 QUELLE FAMILLE Téléroman écrit et interprété par danette Bertrand et Jean 1ajeu- nesse. avec Ghislaine Paradis. Robert Toupin, lssbe!le Lajeu- nesse, Johanne Verne et Martin Lejeuneïse. La fièvre du ski s'empare de is famille. mais les fêtes ont mis le budget familial en piètre état. Réal: Aimé For- get. 19h30 30 Magazine préolympique. Commen- tateurs: René Lacavalier et Ai. Chard Garneau. Textes et recher- ches: Yvon Dore et iouis Chan- tigny. Réal: Louise B.-Terdif et Gaston Dagenais. 20h09 Y A PAS DE PROBLÈMES Téléroman de Réginatd Boisvert. mettant en vedette Lionel Ville- neuve, Marc Legault, Louis de Sentis, Gaétan Labrèche, Claude Michaud, Roger Lebel, Brigitte Purkhardt, Edgar Fruitier, Pat Ga- gnon, Francine Vernac, Elizabeth Chouvalidzé et Michel Vimont. Max 16 «high jackers est sorti de prison. Veutil se venger de Charley et d'Hervé? Réal. René Verne et Guy Hoffmann. 20h30 AVEC LE TEMPS Téléroman de iouise Mattcau et Normand Gélinas. Avec Louise Mattesu, Normand Gélinas, Mar- the Nadeau, Marc Messier, Den!- se Morelle, Carole Chatel, Ma:c Hébert et Anne Caron. -Dans un grand élan de générosité. Da. nielle loge chez elle Louise Bé- livesu et Michel Villeneuve dort le logement a subi des dégètz Réal: Jean Picard et Jesn-Yve: Laforce. 21h08 TÉLÉ-SÉLECTION Au nom de la forme. Comédie réalisée par Jerry Paris. avec Berbers Eden, David Hastme,

10h15

10h30

11h00

11h30

12h30

13h30 13h35

#4h30

Harry Un jeune policier et une Jeune

médecin convoitent le même appartement, denrée rare à San Francisco. lis sojution. nent le problème en je loua:t ensemble puisqu'il travaille lo nuit et qu'eile travaille le jou (USA 70).

D'après Mazo de la Roche, écri- vain canadien. Avec.Kate Reid, Paul Harding, Amelis Haïl, An- toinette Bower, Joséphine Bar- rington, David Hugues, Nonnie Griffin et Sean Mulcshy (Be de 13). Devant l'attitude hautaine de Renny, Hélène a décicé de plier bagage et de quitter Jaïna. Rien ne peut distraire Renny de ses chevaux. Les invitations de Mms Straub n'ont aucun effet sur lui. Les écuries Whiteosk sont, une fois de plus, gagnan- tes d'un magnifique trophée. Le vieux Renny est cependant seul pour fêter cette victoire.

MARDI

le 27 janvier

OUVERTURE ET HORAIRE

LES ORALIENS

«Le Hoquet».

LES 100 TOURS DE CENYOUR Picot. Verbo et le robot.

EN MOUVEMENT

«Anti-douleur». Un exemple de promotion de l'activité physique. Participation de Lise.

LES CHIBOUKIS

«Le Poids des chiboukis- de 2).

MINUTE MOUMOUTE! Animateurs: Suzanne Garceau et Alain Gélinas. Textes: Serge Thé- riault, Jean-Pierre Plante, Jac- queline Barrette, Michel Aivard et Paule Tardif-Delorme. «Céta. cé»: «Une chanson pour Brindil. le». le Salon du camping. CONSEIL-EXPRESS

Le Dr Hugo Ciaburro comente des opérations filmées à l'hôpi- tai Notre-Dame de Montréal.

LES RECETTES DE JULIETTE Juliette confie à Clémence Des- rochers une recette de tarte aux raisins, aux pommes et au fro- mage.

LA MANGEAILLE

“Le Boeuf». Le boeuf de l'éleva- ge à la mise en marché: quel- ques commentaires sur jes dif- férentes races bovines et l’usa- ge qu'on en fait. Pour terminer on prépare un succulent plat de bifteck de flanc à la choucroute Avec Lisette Gervais.

MON AMI 8BEN

-La Brute».

LES COQUELUCHES

Thème: «Créations. Réël.: Robert Séguin. * TÉLÉJOURNAL

FEMME D'AUJOURD'HU!

De Québec, -La Garderie muni- cipale de Cap-Rouge-: ses ser. vices, avec Claude Voisine. étu- diant en service social de l'Un. Laval, chargé par ja municipalité de Cap-Rouge de mettre une gar- derie sur pied. «Les Handica. pés et l'architecture»: les pro- blèmes d'accès dans ies endroits publics, avec Daniel Brousseau, étudiant en architecture à l'Un. Laval. Anim.: Micheline Archam- bault. Rech: Colombe Métivier.

(tre

Réal: Jean-Pierre Ratté de CBVT. CINÉMA ©

Le Neveu de Remesu, Documen- taire- réalisé par René Lucot, avec Pierre Fresnay. Le neveu du grand musicien Rameau est

Morgan et Julie Newnar.”

x

chassé de la maison de ses - bienfaiteurs. Tant de sagesse et tant de perversité chez un te] homme! {Fr.).

BOBINO

LE GRENIER

Les aventures aux multiples re- bondissements de Doilard Des- bouieaux, troublé dans ses habi- tudes de vieux garçon tranquil- le par l'arrivée de trois locatai- res au lieu d'un seul. Textes: Pierre Guénette. Avec Yvon Bou- : chard, Robert Duparc, Hélène Loiselle, Gérard Poirier et Ma- rielle Bernard. Musique: Marie Bernard. Réal. Claude Poulin.

DANIEL BOONE

«Une farce réussies». CE SOIR LE MONDE MERVEILLEUX DE DISNEY “Un jeune soldat. (2e de 2). LA P'TITE SEMAINE Téléroman de Michel Faure. Avec Olivette Thibault, Yvon Dufour, Monique Chabot, Roger Garand et Denise Proulx, La veuve Zan- gara Cherche un coiffeur pour le saion de barbier de feu son mari Stéfano. Lucien reçoit l'of- fre d'emploi. Réal: Ciaude Dé- SOrCy. VEDETTES EN DIRECT En vedette: Michel Louvain. Au programme: «Un peu plus de chansons», «Feeling», pot-pourri composé de: -«Buenas noces», “Adieu, «On s'amuse à l'e- MOUr+, eLisOn» «Linda», <Loui- se», «Sylvie», -Hawaï» et Un certain Sourire»: «Volare» et «So- leil-. Dir. mus: Yvan Landry. Réal: Aurèle Lacoste. RUE DES PIGNONS Téléroman de Mia Morisset. Avec Claude Préfontaine, Louise Gamache, Daniel Gadouas, A:- drée St-Laurent, Aubert Pallas- cio. Gisèle Dufour, Roland d'A- mour, Guy Nadon, Hubert Noët et Hubert Loiselle. L'état de Ti- s'aggrave durant la nuit. Luc Marchessault le fait transporter à l'hôpital. Réal.: Yvon Trudel. LE 69 Magazine d'information. Anima- teur: André Payette. Reporters: Claude-Jean Devirieux,- Gil Cour- temanche, Gérard Gravel. Gilles Gougeon et Michèle Viroly. Réal. Gérard Renaud, Rolland Guay, Jean Saint-Jacques, Renault Ga- riépy, Robert Dubuc, Georges Dufresne et Claude H. Roy. Réal.-:coord.: François Brunet. ANAL

NOUVELLES DU SPORT RENCONTRES

Invité: Edouard Morin. Originai. re de la Beauce, au Québec. Edouard Morin a vécu au Chili de 1966 à 1973. 1! Y a-été té- moin de ta montée et de la chu- te du gouvernement Allende. interviewer: Wilfrid Lemoine. Réal: Raymond Beaugrand-Cham. pagne.

" PROPOS ET CONFIDENCES

Paui Dupuis, comédien, évoque ses Souvenirs les plus marquants {se de 7). Réal. Jean Faucher.

À LA RECHERCHE DU NIL

5e de 6: -Aetrouver Livingstone-. Le Dr Livingstone est retourné en Afrique, toujours dans le but de trouver les fameuses sources du Nil, mais personne ne sait il est.

16h00 16h30

18h00 19h00

21h00

21h39

24h00

MERCREDI

le 28 janvier

Sh16 OUVERTURE ET HORAIRE Sh15 LES ORALIENS

Un amour de jouet. ShD LES 100 TOURS DE CENTOUR

Cinéma

«Les Aventures de Rabbi Jacob»

Pour remplacer La Soirée du hockey le mercredi 28 janvier à 20 heures, Radio-Canada a déci- de programmer un long mé- trage. Et comme il faut quelque chose de qualité pour remplacer le hockey, Radio-Canada a choisi Les Aventures de Rabbi Jacob.

Rabbi Jacob, c'est bien sûr l'inimitable Louis de Funès, et le réalisateur Gérard Oury qui a à son actif Le Corniaud (1965) et La Grande Vadrouille (1967)

Les Aventures de Rabbi Jacob présente un homme d'affaires: Antoine Pivert (De Funès). En se rendant au mariage de sa fil- le, il à un accident en pleine campagne. Cherchant du se- cours, il tombe inopinément sur

- Un groupe d'agents secrets ara- bes qui viennent d'enlever un chef révolutionnaire, Slimane. Celui-ci profite de l'occasion pour s'évader et force Pivert à l'accompagner. ‘A l'aéroport d'Orly, les deux hommes em pruntent des vêtements de rab- bins et sont traités comme tels par des juifs français qui atten- daient la visite d'un coreligion- naire new-yorkais, je Rabbi Ja- cob. °

Tous se rappelleront l'immen- se succès en salle qu'a connu

. Les Aventures de Rabbi Jacob.

C'st bien sür au talent de Louis de Funès qui a dépassé le cap des cent films.

En effet, De Funès a débuté au cinéma en 1945, dans de pe- tits emplois praches de la figu- ration. Peu à peu ses rôles sont devenus plus importants, et il est aujourd'hui l'acteur le plus demandé pour les vaudevilles du cinéma français.

Après vingt ans, son person- nage ne lasse pas encore. C'est qu'à un physique très caractéris- tique, à un visage dévoré. de tics éminemment cinématogra- phiques, it sait allier une finesse de jeu peu commune. I! parvient à donner aux rôles les plus in- digents et aux dialogues les plus plats une vie que les au-

teurs n'avaient dans certains .

cas pas eu le talent d'y appor- ter. Les producteurs s'en sont finalement aperçus, qui ont fait de De Funès une vedette à part entière et n'ont pas eu à s'en repentir.

Dans Les Aventures de Rabbi

Jacob, c'est un Louis de Funès en grande forme, déchaïné que

l'on peut voir. Raciste, coléri- -

que et autocrate, de Funès-Pi- vert est la caricature du Patron. Mais au fil des aventures le per- sonnage, s'il garde sa mimique, son comportement apparent,

Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976/ Page 13

s'intègre avec souplesse aux milieux rencontrés. Avec les Juifs ou les Arabes, le petit Français conservateur, xénopho- be, antisémite se révèle tolé-

“rant, cordial, ouvert, sympathi-

que enfin. |

Sans atteindre le chef-d'oeu- vre, le film est bon, soutenu par un excellent rythme, bien réali- en somme. C'est une comé- die faite de mouvements bien enchaînés, de gags répétitifs, et jouée par des acteurs qui ont le

Sens du public et de la comédie.

Bref, c'est un excellent diver- tissement que Radio-Canada por: tera à son écran le mercredi 28 janvier à 20 heures. A voir pour Louis de Funès, si.vous ne l'avez pas déjà vu.

* mercredi 28, 20 h 00 Lo :

: Page 14/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976

Cukture et information

Science-réalité . vendredi 30, 21 h 30

L'homme, cette prodigieuse machine

Passionnant documentaire signé National Geographic Society.

A Science-réalité, le vendre- di 30 janvier à 21 h 30, les iélé- spectateurs de la chaîne fran- çaise de Radio-Canada sont in- vités à voir L'hommé, cette pro- digieuse machine, document ex- ceptionne! produit par la Natio- nal Geographic Society.

Mettant à profit les derniers progrès de la photographie mé- dicale, cette émission spéciale de 60 minutes nous. entraîne vers les plus lointains retran- chements du corps humain.

Plusieurs pourront croire que ce film se rapproche de la fic- tion, comme il y a moins de dix ans, alors que le cinéaste amé- ricain créait .Le Voyage Fantas-

tique, dans lequel des hommes.

miniaturisés circulaient à Î'in- térieur des vaisseaux sanguins.

A l'opposé, L'homme, cette prodigieuse machine nous. invi- ‘te à un périple plus spéctacu- laire encore, et cette fois, te- nant de la réalité. |

Des sondes microscopiques ‘munies de projecteurs et de ca- méras miniaturisées ont capté Pour nôus -les Couleurs et. les textures d'organes humains dans ‘leurs mouvements les plus: im- :perceptibles.

. La randonnée se déroulera -donc à l'intérieur du coeur, des vaisseaux sanguins, de l'oreille interne, de l'oesophage, de la trachée, ‘des: poumons et nous permettra de voir des os, des articulations :et même des pa- pilles gustatives ‘. Une dés séquences les plus spectaculaires a été tournée à l'intérieur de l'utérus. Pour la première ‘fois à, la télévision, il .séra. permis de voir en détail le processus de fécondation.

Nous assisterons à la course d'un spermatozoïde, nageant vers l'ovule et martelant sa min- ce couche protectrice, jusqu'à ce qu'il réussisse à la percer. Aus- sitôt que le sperme a «réussi», on verra comment les millions d'autres sont repoussés grâce à une modification chimique pro- voquée à l'intérieur de l'ovule.

De Ïlà nous accompagnerons

ï

s

l'embryon pendant ses premiè- res heures: le voyage vers une paroi de l'utérus l'oeuf s'ac- crochera, la formation du coeur

et de la colonne vertébrale et

ce, dès la troisième semaine de grossesse.

Un autre type de caméra mu- nie’ de lentilles minuscules re- transmettra des images de l'o- reille interne et même des pe-

tits os qui conduisent les sons .

vers le cerveau.

La même caméra explorera.la gorge se déroulera le spec- tacle des cordes vocales en plein mouvement. Nous sui- vrons aussi le même itinéraire que les aliments, jusqu'au fond de l'estomac et la trachée, jus- qu'aux poumons.

Une autre séquence specta- culaire nous fera voir le coeur, de l'intérieur!

Le squelettes, les articula-

tions, l'organisation musculaire et même les papilles gustatives: qui ressemblent à des champi- gnons, seront grossis des mii- liers de fois grâce à F'explora- tion microscopique.

Enfin, nous pourrons assister à une expérience de bio-feed- back, procédé par lequel nous pouvons identifier et contrôler nos propres ondes cérébrales.

On sait que le cerveau émet des ondes électriques. La meil- leure preuve nous en sera don- née alors qu'un cerveau relié à un électroencéphalographe transmettra l'énergie nécessaire à faire avancer... un train élec-

trique.

Pendant les cinq minutes pré- cédant la diffusion de ce pas- sionnant documentaire, Joël Le Bigot et Fernand Séguin expli- queront les procédés utilisés pour le tournage de certaines

séquences assez extraordinai- res. Fernande Chouinard et Thé- rèse Patry réalisent Science- réalité. Recherchistes: Bernard Houde et Jean-Marc Fleury. Do-

‘cumentaliste: Solange Gagnon.

La prodigieuse machine:

faits et chiffres(1)

Le corps humain, mâle ou femelle, contient autant de follicules (petit sac membraneux d'où sort un cheveu) que le chimpan- zé.

Exerçant une fonction de nettoyage et de lubrifica- tion, nos yeux se ferment de toutes les deux à dix secondes, ce qui repré- sente 30 minutes pour chaque journée active. L'oreille peut distinguer 1.600 fréquences différen- tes.

En une minute seulement, le sang parcourt tous les vaisseaux sanguins du corps humain, soit 95,000 kilomètres.

Le coeur pèse moins de 500 grammes, est gros

comme un poing et pom- pe environ 7,500 litres de

sang par jour. En pleine digestion, l'es- tomac sécrète un acide assez puissant pour per- cer un trou dans un tapis. 25 articulations différen- tes permettent à la main d'effectuer 58 mouve- ments différents, ce qui en fait l'instrument le plus versatile du genre humain. L'ovaire contient près de 500,000 ovules, 400 de ceux-ci pourront créer u- ne nouvelle vie. Le mâle humain produit 200 millions de spermato- zoïdes par jour. L'inflation permet de por- - ter à 5 dollars la valeur intrinsèque du corps hu- main, aussi beau et fin - soit-il.….. Renseignements

fournis par la graphic Society.

gracieusement National Geo-

Je

QEN REF

e Le samedi 24 janvier à 15.

heures, Cinéma-jeunesse pré- sente Tintin et le mystère de la Toison d'Or, film d'aventure réa- lisé par Jean-Jacques Vierne d'a- près les célèbres albums de bandes dessinées signés Hergé. Le titre du film désigne un imi- sérable rafiot légué au capitaine Haddock par un vieux loup de mer surnommé Paramélic. Avec Tintin. Haddock s'envolera vers la Turquie est ancré le vé- tuste bateau pour lequel un cer- tain Karadine offre une somme considérable. Flairant l'aventu- re, les deux compagnons pren- dront la mer vers Athènes. jean- Pierre Talbot, Georges Wilson et Georges Loriot incarnent les principaux rôles dans Tintin et le mystère de la Toison d'Or.

e En provenance du poste CKTM à Trois-Rivières, l'émis- sion (Conseil-Express suggère aux téléspectateurs de la chaï- ne française de Radio-Canada des moyens de répondre aux be- soins de la vie quotidienne. Le lundi 26 janvier à 10 h 30, l'ani- matrice Claudette Lambert re-

cevra Me André Roy dans une |

émission consacrée aux diffé- rents régimes matrimoniaux. Me Roy traitera plus précisément de communauté de biens; de socié- d'acquets et de séparation de biens.

® La Mangoaille, édition du mar- di 27 janvier à 11 heures 30, se- consacrée au boeuf, viande consommée en grande quantité

par les Canadiens. L'animatrice .

Lisette Gervais nous présentera cette émission les téléspec- tateurs auront l'occasion de sui- vre l'itinéraire d'un boeuf, de l'élevage à la mise en marché. Quelques commentaires sur les différentes races bovines éle- vées au Canada et la prépara- tion d'un plat de bifteck de flanc à la choucroute complèteront l'émission. :

© Griginaire de la Beauce, mis- sionnaire au Chili à partir de 1966, Edouard Morin a vécu la montée et la chute du gouver- nement Allende. Il sera l'invité de Wilfrid Lemoine à Rencon- tres, le mardi 27 janvier à 23

heures, à la chaîne française de

Radio-Canada.

NL] TA compter du samedi 21 fé- ‘vrier à 18 heures, une nouvelle co-production canado-suisse inti- tulée L'imagination au galop prendra l'affiche à la télévision des jeunes de Radio-Canada. Cette série de 13 émissions a été tournée entièrement dans des décors naturels au «Rossi- gnoi des Plattes», à D'ieulcfit. petit village provençal. Faisant suite à L'oeil apprivoisé, que les téléspectateurs de la chaîne

française de Radio-Canada ont.

déjà eu l'occasion de voir. cette émission favorise la création ar- tistique en s'attachant aux thè- mes essentiels qui nous entou- rent: l’eau, la terre, le feu et l'air. Réalisée par Pierre Gisling et Louis Barby, L'imagination au galop a été tournée avec la col- laboration de 35 participants à gés de 8 à 18 ans venus de Suisse, du Canada, d'Espagne, des Etats-Unis et de France. Nous en reparlerons plus lon- guement dans une prochaine é- dition.

| SAMEDI le-24 janvier

8h55 OUVERTURE ET HORAIRE Sh00 SÈSAME Théâtre de marionnettes, avec Croque-Croque ie Monstre. Hubert. Ernest et Blaise. Sh30 ROQUET, BELLES OREILLES VERS L'AVENTURE «Le Retour». 10h30 FIFI BRINDACIER Avec Inger Nisson, Maria Pers- son et Pär Sundberg. «Fifi en ballade. (dernière). 11h00 GASPARD ET LES FANTÔMES Dessins animés. Aventures du chien Gaspard face aux spectres - des fantômes qui hantent la terre. “Bienvenue aux ïles». Toujours fascinés par les’ phénomènes é- tranges, nos reporters s'envolent vers Hawaii pour rédiger un ar- ticle sur un fantôme qui hante une plantation d'ananas. 11h30 GÉNIES EN HERBE deu questionnaire entre l'école secondaire Pierre-Dupuy et l'é- cole secondaire Daniel-Johnson. Animateur: Marc Filion, Juge: Claire Bissonnette. Réal. Louise Collette. Coord.: Olivier Caron. . 12h00 LES HÉROS DU SAMEDI De la piscine Gaübois, à Saint- Henri: pentathion aquatique {nata- tion, plongée sous-marine, plon- geon, nage synchronisée et ks- yak), avec garçons et filles. Commentateur: Pierre Dufauit. Analystes: Léo Filiatrault et John McDermott. Réal: Henri Parizeau. 13h00 SPORTHÈQUE “Tennis. La semifinale du Championnat du Canada qui eut lieu en août dernier à Toronto. Commentateur: Richard Garneau. Analyste: François Godbout. Réal.: Jacques Viau. 14h00 FEMME D'AUJOURD'HUI “Y sont chanceux, y'ont été ex- propriés», Raymonde Provencher rencontre des gens de Huli, vic- times de la rénovation urbaine de l'Outaouais. Extraits du spec- tacle «Du fond de ma cour à la grand'rue-, uns production de Ma- rie Vachon, chansonnier de t'Ouia- ouais, dont le thème était l'ex- propriation à Hull. Recherche, entrevues et animation: Raymon- de Prôvencher, Réal.: Franck Du- val, de CBOFT-Ottawa. 15h00 CINÉMA-JEUNESSE Tintin et le mystère de la Toison d'or. Film d'aventures réalisé par Jean-Jacques Vierne, avec Jean- Pierre Talbot, Gecrges Wilson et Georges Loriot, d'après les si- bums d'Hergé. Le capitaine Had- dock reçoit un télégramme lui apprenant qu'il hérite de ia Toi- son d'or, un bateau que lui a Ié- gué Paramélic, un vieux loup de mer. Haddock et Tintin s’envolent vers la Turquie est ancré un misérable rafiot pour lequel un certain Karadine offre une somme considérable (Fr, 61). Les Queues. Dessins ‘animés, Un renard est pourvuivi ‘par' des chiens. Dans la course, H perd

sa queue. 17h00 BAGATELLE - Dessins animés. «Bsrbapsps-: Le Fort. «Grangallo et Petitro-: «Pilotes de courses- et -Jouets scientifiques». «Le Petit Cabris: -Le Raïlye.. «Bugs Bunny». «Les Aventures du chien Rex». -Pouf ‘et ARiquis: ‘Le Coconosau- ,re volante et «ii faut de tout pour faire un monstre-. «Les Merveilleuses Histoires du pro- fesseur Kitzel-: «Vasco de Ga- Ma». ° °

18h00 LA SOIREE DU HOCKEY Directement du Forum de Mont- réal, les Fiyers de Philsdelphie visitent les Canadiens de Mont- réal. Commentateurs: fAené Le- cavalier, Richerd Gamesu et Lio- nel Duval, Analyste: Gilles Frem- blay. Réal: Miche! Quidoz et Jacques Primeau.

20h30 DECLIC

21h00 TELEJOURNAL

21h30 LISE LIB - Animatrice: Lise Payette. Recher-

- Ches: Lise Payette, Louise Jas-

min et Diane Richer. Chef d'or- chestre: Cyrilla Beaulieu. Réal: Raymonde Boucher.

22h30 TÉLÉJOURNAL :

22h45 NOUVELLES DU SPORT

23h08 CINÉMA Piège à Sen Francisco. Drame policier réalisé par Josef Loytes. avec Jack Lord, Jack Weston, Charles Drske et Joseph Wise- man, Après l'assassinat de plu- sieurs marins dans le port de San Francisco, la police: soup- çonne un lien possible entre ces crimes et une circulation crois- sante d'argent contrefait. Arrive alors sur les lisux un homme avec dans s8s bagages une arme perfectionnnée: il s'installe dans un hôtel borgne de Is ville. A- verti de sa réputation de bon tireur, le chef d'un gang local lui offre de le prendre à son service {USA).

. DIMANCHE RE

. te 25 janvier

+

Sh35 OUVERTURE ET HORAIRE 9h00 SÉSAME 9h30 LES CONTES DE LA RIVE «La Cloche de plongée. (2e de

2).

SMS L'ÉVANGILE EN PAPIER La vie de Jésus illustrée à l'ai- de de personnages animés en ps-. pier. Textes: Henriette Major. Auteur et manipulateur: Claude Lafortune. Voix de Jacques This- daïis, Yolande .Michot et Armand Lebelle. Narrateur: Gilles Dupuis. Musique et synthétiseur: Mario Bruneau. Conseiller: Jean-Guy Du- buc. Réal.: Gérard Chapdelaine. Thème: L'Enfant prodigue».

10h00 LE JOUR DU SEIGNEUR De Ia Maison Saint-iouis, un foyer pour personnes retraitées situé à Hull: messe par M.

l'abbé Rodolphe

: Couture, Animateur: Jean Grouix.

. Réal.: Jacques Rensud, de CBOFT. Ottawa. 11h00 SON ET IMAGES 11h30 CINÉ-MAGAZINE : Magazine animé par André Vi: gesnt, sur l'industrie cinémato- graphique. Chef recherchiste: An- dré Lafrance. Documentation: Ri- cherd Gay et Ronald Plamondon. L'enseignement du cinéma au Québec. Entrevue avec Denis Hé- roux au sujet de son film «Born for #iell». Le Conservatoire ciné- matographique de Sir George Williams, avec son directeur, M. Serge Losique. Rés: Armand

Fortin. . 2h00 UNIVERS DES SPORTS

,

célébration de la

Le 15e anniversaire du Pavilion d'éducation physique du Peps de l'Université Laval. insuguration de l'aréna. Résl.: Jean-Claude - . Houde, de Québec. 13h30 L'HEURE DES QUILLES Ê - Début. Du saion de quilles Laurentien. tournoi de grosses quilles. Com- mentateurs: Yvon Blais et Jean Bernard. Réal: Louise 6.-Tardif.

14h30 LA SEMAINE VERTE Dossier: reportage sur le trapps- ge des onimaux à fourrure au Québec. Commentateur: André Laprise. Réal: Jean-Guy Landry. Chronique horticole: journées horticoles à l'institut de techno- logie ‘ggricole de St-Hyacinthe. Commentaires sur l'actualité a- gricole, avec André Laprise. Pro- duction du veau de lait, avec Germain Lefebvre. Production de protéines à base de bois. Anim.: Pierre Perreauit, Réal: André : Desbiens, Claire Villemaire et Jean-Guy. Landry. 18h30 D'HIER À DEMAIN «Le Pop art ou l'art américain des années 6D-. Documentaire avec Michas! Bisckwood, J.-C, Bai- lard et Mcdeleine Nevers. Issu de l'expressionisme abstrait des années 50, le pop art est le reftet de l'optimisme des années ‘60 tout en constituant une mor- dante satire de ja vie sméricai- ne. ll se veut une libération des instincts primitifs par une juxts- position déconcertante des ob- jets et des matérieux les plus dispsrates. nn 16h30 LE FRANCOPHONISSIME Début. Jeu questionnaire sur Îs langue française. Avec la participation des peys de la Communauté des Télévisions francophones: Mmes Paule Herremen et Christine De- lsroche, MM. Michel Deveriar. Jean Vaiton, Georges De Caunes. Jacques Cateiovici et Ambroise Lafortune. 1700 SECOND REGARD Magazine d'information religieu- sc. Les Cursilios-e. Reportage nr ce mouvement originaire d'Espagne. fortement implanté .en Amérique du Sud et aux E- tats-Unis, Ce mouvement de re- nouvesu spirituel l'on re- trouve surtout des profession- nels s'est introduit au Québec depuis plus de 10 ans. Recher- Che: Yvon Hube:t. Animatrice: Madeleine Poulin. Aésl.: Alain Grothé. 19h00 LA QUESTION Entrevue evec une personnalité de !s scène politique. Anima- teurs (en alternance): Cigude Beauchamp, Chsries David et Florian Sauvagesu. Réal: Lise Distexhe. TÉLÉJOURNAL 1940 NOUVELLES DU SPORT - 18h59 POLITIQUE PROVINCIALE Le Parti libéral. 19h00 LA PETITE PATRIE Téiéroman de Claude Jasmin. Avec Vincent Silodesu, Jacques Galipeau, Gisèle Schmidt, Louise Rinfret, Louise Leparé, Christia- ne pssquier, Michel Forget, Jac- ques Thisdale, René Caron, Yvan Ponton, Phil Desjardins, Michel Noël et Victor Désy. <Qui porte la culotte. De !s grande visite de la campagne s'emène cher les Germain. Lucie arrive en trombe en bas, Que 38 passe-t- i1? Réa!.: Florent Forget. 19h30 LES SEAUX DIMANCHES Moitlé-Moitié. Fantaisie écrite per Benoit Girard et Dominic De Pasquale, avec Ghislaine Pars- dis. Robert Toupin, Benoit Gi-

Î . rard et Jérôme Lemay. Chorépgre-

phie: . Michel Martin. Direction musicale: Yvan Landry. Réal: Richard Martin.

Soirée ou théâtre: On ne sait lsmais. Comédie d'André Rous. sin, mettant en vedette Hubert Noël, Andrée Lachapelle, Jean Daïmain, Louise Gamache, Eli. zabeth Chouvalidré et Jean Bes- ré. Réal.: Aimé Forget.

Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976/ Page 15

Noël sur la lune

Un groupe de jeunes gens de l’école Georges P, Vanier ont mis en scène Une pièce en Un acte pour divertir les élèves du niveau élémentaire les 17, 18 et 19 décembre dernier,

L'idée a été conçue au milieu de novembre, quand les étudiants de la classe de Français 30 ont composé une saynête intitulée “Noël sur la lunel Une agita-

VISITE DE

tion fébrile s'élevait au moment les machinistes et les comé- diens se sont précipités au travail afin de rassembler les accessoires,

La pièce débutait quand une fusée a atterri brusquement sur la lune. Trois astronautes qui se traîhaient des débris ont soudai- nement découvert les luniens qui n'avaient aucune connaissance de la fête de Noël. Les luniens

Mme. AMY OLSON au Club Rendez-vous

Mme Amy Olson de l'Unité sanitaire de Sturgeon était l’invi- tée du Club Rendez-vous mercre- di, le ‘14 janvier dernier. Au moins quarante personnes

“s'étaient rendues pour entendre Mme Olson. Cette dernière devait leur présenter un film sur les services que l'Unité sanitaire est en mesure d'offrir, mais des diffi- cultés techniques ont malheureu- sement rendue impossible la pro- jection de ce film.

Mme Olson a d'abord expliqué les services que son organisme est en mesure d'offrir. On peut mé- me bénéficier de ces services à

domicile, at-elle ajouté: il suffit .

.de téléphoner. L’Unité sanitaire de Sturgeon est toujours disposée à répondre à toute question con- cernant la santé: encore un appel téléphonique suffit.

Merci à Mme. Olson d'être ve- .

nue, Nous espérons qu'elle revien- dra prochainement nous faire voir. le film qu'elle n’a pu nous mon- : trer,

étaient représentés sur scène par des marionnettes construites par les étudiants, Ensemble, les nou- veaux amis ont célébré la joyeuse fête de Noël en décorant la fusée en arbre de Noël. Attiré par l'éclat de l'arbre illuminé, le Père Noël a visité la june pendant que tout le monde dormait et leur a laissé des cadeaux. Quelle surprise au réveil!

Durant la pièce, la musique était sous la direction de la classe Lang. et Lit, 10. À la fin du

. Spectacle, les personnages et les . Mächinistes se sont mêlés à la

foule pour chanter des cantiques de Noël.

La classe de Français 30.

ne LE Mme Cécile McRae | | Tél: 939.449] | | 9394241

La classe de français 30 passe

“NOËL SUR LA LUNE” Le monde du rêve

Le regard rêveur des jeunes spectateurs transportés dans le monde de mystère lunaire est un exemple que l'engagement des plus grands dans nos écoles peut apporter du bonheur dans la vie de nos plus jeunes.

L'initiative théâtrale des étu- diants de la classe de Français 30, avec la coopération des étudiants de la classe de Langue et Littéra-

ture 10, de l'école Georges P, ‘Vanier, leur a permis de mettre en scène une pièce de Noël en français, et cette pièce, à mon avis, a été un vétirable succès car ces jeunes gens ont démontré un esprit créateur. En entreprenant un tel projet, ils ont mis en évidence leur talent et leur sens de responsabilité de groupe.

I ne faut pas oublier que

l'expérience en relations humaines dont ont bénéficié ces jeunes en travaillant ensemble vers un but commun ne peut pas être ensei- gnée dans les livres. Il faut que ces expériences soient vécues,

Mes félicitations! Mme Yvette Mahé

Professeur Georges P. Vanier, Morinville,

PETITES NOUVELLES. . .

MALADES

Nous apprenons que plusieurs gens de Morinville sont à l’hôpital énéral de Sturgeon, à St-Albert, 1 y a Mme Katherine Lema, mère de Clarice Kremer, Mme Kremer rapporte que sa mère a été hospi- talisée le 20 décembre et qu’elle se porte beaucoup mieux. Nous avons aussi appris que M. P. Brochu, Mme de Tonnancour, Mme Toni Found, M J.], Bokenfohr ainsi que Mme Yvonne Leduc sont aussi hospita- lisés, cette dernière à la Miséricor- de d'Edmonton. Un prompt réta- blissement à tous ces malades,

LA ER]

DAMES CHRETIENNES

Les Dames Chrétiennes rappor- tent que leur soirée de Noël a été un vrai succès Plusieurs per- sonnes ont pris part à des jeux et tous ont eu du plaisir. A la fin de la soirée, on a servi un goûter que tout le monde a bien apprécié. Merci aux organisatrices pour la

banne soirée.

LEA)

VISITEURS

Parmi les visiteurs que nous avons eu pendant les Fêtes, il faut mentionner M ét Mme Gaston Kremer qui ont.passé quelque temps pour visiter leur famille ain que M. et Mme Joffre Kremer de Morinville, M, et Mme G, Kremer, autrefois de Morin- ville, demeurent maintenant à Nanaimo, CB. Nous espérons qu'ils ont joui de leur visite et qu'ils seront bientôt de retour,

“+. NAISSANCE

M. et Mme Paul Riopel sont fiers d'annoncer la naissance de leur

tite fille Geneviève, née le 16 .

décembre 1975. Félicitations à Debbie et Paul.

LA X

DECES

Nous apprenons avec regret que Mme Clarence Steffes est décédée le 22 décembre. Les prières ont eu lieu à l’église St-Jean-Baptiste

de Morinville mardi le 22 décem- bre ct le service a eu lieu le 24 décembre, Nos sympathies les plus sincères à tous les membres de la famille,

|: MONTECHOS

Concert spirituel le 28 mars | à la Cathédrale StJoseph -8h.00 Oeuvre majeure:

l GLORIA DE VIVALDI

LL

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Page-16/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976

Le sport est le thème d'une exposition d'art canadien qui fait actuellement le tour de l’Améri- que du Nord comme prélude aux Jeux olympiques de Montréal en 1976. : ns

La Collection canadienne de l'art appliqué aux sports com-:

prend quelque 150 oeuvres qui iltustrent et dépeignent les sports et les athlètes canadiens. Elle est présentement en tournée et on pourra {a voir (Terre-Neuve) à Victoria (Colom- bie-Britannique) ainsi qu'aux

Etats-Unis, de Boston à Los An-.

geles; le voyage se términera à Montréal pour les Olympiades.

de Saint-Jean.

D' OEIL SUR LE “Exposition itinérante de l'art et

Cette exposition s'intitule ’Ex- position itinérante l'art et le sport et de la monnaie olympi- que”. En plus de la collection permanente d'objets d'art, on y

“expose des pièces. de. monnaie

olympique, qui sont un bel exem-

‘ple de l'art appliqué aux sports,

L'exposition itinérante a quitté Ottawa en juin dernier et arrivera à Montréal en provenance de New York vers‘la fin.de j juin 1976."

L'exposition est composée de peintures, photos, sculptures, li- thographies et objets en cérami- que qui dépeignent le sport sous son aspect artistique. Toutes les

Les Flyers de Philadelphie ont démontré qu'ils n'é-

oeuvres de la collection ont été exécutées par des artistes cana- diens. ;

L'origine de cette collection d'oeuvres d'art sur ie sport re- monte à la création du Centre national de sport et de récréation, à Ottawa en 1971.

Carol Erb, agent de développe- ment et de planification du Cen- tre guidait un groupe composé

d'élèves d'une école élémentaire

de Toronto parmi les nouvelles installations lorsqu'elle entendit un jeune faire cette remarque: “il n'y a rien à voir ici que des bureaux’,

RS RREREEERQUe CNE RS CEEENEEEEEEERENENNS CRE

Mme Erb,.

“L'enfant avait raison, avoue “Il fallait que nous fassions quelque chose pour don- ner une allure sportive à cet endroit.”

“C'est alors. que nous avons essayé,” dit-elle, ‘’de décrire et de situer le sport dans la culture canadienne en nous servant pour cela d'une autre forme d'art’’.

Parmi les artistes, on compte le Dr, R, Tait McKenzie, à Al- monte (Ontario), qui fut sculp- teur et professeur d'éducation physique et est décédé en 1938.

M. McKenzie avait une profon-

taient pas seulement fes détenteurs de la Coupe Stanley, mais ils ont prouvé qu'ils pouvaient battre les joueurs de l'Equipe Russe. Cette joute a été suspendue pendant une dizaine de minutes au cours de la Îère période, et a bien faillie ne pas continuer. Les instructeurs russes avaient l'impression que les joueurs de Fred Shero vou- Jaient démolir les visiteurs. Mais heureusement la joute s'est terminée sans trop de rudesse. Ce sont les Russes qui ont démontré les phases intéressantes du jeu et qui “ont remporté cinq victoires, contre deux défaites, avec une joute nulle.

Le gouvernement canadien à fait preuve d'initiative, récemment, alors que les championnes nageuses de l'AI- lemagne de l'Est se préparaient pour venir participet à üun concours de nage, à Montréal. Alors que les visas et autres documents n'étaient arrivés en ratard au départe- ment des Affaires Extérieures, les visiteuses ont failli

IGÜUY LAFLEUR Malgré sa reprise d'activités comme compteur, le brillant Guy Lafleur, qui a connu un excellent début de saison, alors qu'il jouait aux côtés de Peter Mahov- : litch, risque de perdre le championnat des compteurs,

être refusées.

Tout s'est arrangé et les concours ont eu

lieu avec un grand succès, à Pointe-Claire.

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le sport”

de compréhension des athlètes: et des sports”, dit Mme Erb: “il a considérablement contribué, par ses oeuvres, à rehausser l’image de

l'athlète à l'oeuvre.” Six de ces oeuvres font partie de la collec- tion, 7.

‘Le sport a une place bien établie dans la société cana- dienne”’, dit Mme Erb.

Mme Erb, qui se dit sportive d'abord et artiste ensuite, cite les parties de hockey Canada/ Russie de 1972 comme exemple de l’im- portance des sports dans la vie canadienne. “De toutes les per- sonnes avec qui j'ai discuté de ces parties”, dit Mme Erb, ‘je n'en connais pas trois qui ne se sou- viennent pas de ce qu’elles fai- saient lorsque Paul Henderson a marqué le but gagnant à la huitième partie.” Une peinture à

J'huile de ce but fait partie de

l'exposition ainsi qu'une sérigra- phie de Ken Danby, intitulée “’Skates’” dont des exemplaires ont été présentés à chacun des joueurs de l'Equipe Canada.

© Selon Mme Erb, la Collection canadienne de l’art appliqué aux sports est probablement unique en son genre, ‘’Toutes sortes de

gens associés aux sports d'une

façon ou d’une autre, venus des quatre coins du monde, m'ont affirmé, après avoir visité l’expo- sition, n'avoir rien de tel chez eux.”

Pour de plus amples renseigne- ments au sujet dela Collection canadienne de l'art appliqué aux sports, communiquez avec l'Offi- ce de tourisme du Canada, 150, rue Kent, Ottawa K1A OH6.

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Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976/ Page 17

NCO - BONN

Gilbert Proulx Bonnyville Tél : 826-3859

ER

: NS, eu’.

[La première maison de M. Omer Croteau, et, de g. à d, iMessrs Philippe Langis Ernest Croteau, Emi

et Omer Croteau

Sur l'histoire de

(suite du 14 décembre 1976)

Je reviens un peu en arrière pour donner les noms qui m'a- Vaient échappés de deux pion-

niers, Ce sont Ernest Croteau et

Charles Pigeon.

Ernest Croteau arriva en 1907,

Pendant plusieurs années il tra-

Bonnyville

vailla à l'arpentage au nord, éloigné d'ici, avec des ingénieurs du gouvernement. |! y traversä de dures corvées et se donna tant de mal qu'il s'en sentit tout le long de sa vie. Enfin, il s'installa sur une terre à environ un mille et

demi à l'est du site actuel de ‘Bonnyville. {| épousa Aurore Sé-

guin, fille de Jos. Les époux eurent deux filles et trois garçons.

par Henri Bourgoin

En 1908, Charles Pigeon et

son épouse, née Margaret Ciague,

s'établirent sur un homestead près du Muriel Lake, à environ six milles au sud de Bonnyville, Hs sont décédés, mais un fils du nom de Roy demeure toujours sur la terre paternelle.

Et puis, nous arrivons en l'an- née 1909, Voici les nouveaux. pionniers qui viennent s'établir sur des homesteads: Omer Cro- teau, Damien Chatel, Ernest Bois- vert, Alphonse Leduc, Trefflé Blais, M. Groleau, Hermann Chainé, Tom Wick, Andrew Palm, M. Tougas, Ernest Déry, Narcisse Déry, Arthur Déry, Alfred Déry, Frank Périgault, Emile Pigeon, Waiter Pigeon.

Omer Croteau, frère d'Ernest, choisit son homestead à environ trois milles à l’est de Bonnyville. il épousa Anne-Marie Mercier, et les époux eurent dix enfants, L'un des garçons, Marcel, servit sous les drapeaux en Europe pen- dant la deuxième guerre mon-

diale, et il fut décoré par le roï

d'Angleterre pour sa bravoure. M, et Mme Omer Croteau demeurent toujours sur la terre, mais ils sont maintenant à leur retraite.

suivre)

A gauche, Mile Dolorès Seguin avec sa soeur, Mme Ernest Croteau, filles de Jos Seguin. En avant, Maurice, l’un des fits de Mme Croteau.

INAUGURATION DU CENTRE CULTUREL DE BONNYVILLE

C'est en «effet vendredi le 27.

février 1976, qu'aura lieu l'ouver- ture officielle du Centre.

Le comité culturel de Bonny- ville n’est pas en mesure de don- ner trop de détails à ce moment, mais l'on espère faire de cette journée un événement ouvert à

janvier dede que” décédait do une. courte. -mälâdie, "M Mäu

toute la ; pulation francophone

de la région, !l y aura exposition

d'art, tirages, kiosques, chants, et danses folkloriques.

Veuillez lire le FRANCO, re- garder CBXFT, et écouter le pos-

te CHFA, pour de plus amples détails.

Roger et. Dohis. de: D villes i que : Is Mircel, et. Louis

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LE SCALAIRE

S'effectue avec un carré de 7 po..de côté.

. Plier ce carré tel qu'indi- qué pour le pliage de base {voir ci-haut).

Figure 1: Fendre les 2 cù- tés à l'endroit des traits gras et redresser le côté fendu en

. ramenant le bord sur la ligne : : “ceritrale suivant le pointillé . {C-C’ D-D”). °

Figure 2: Replier vers la droite la pointe de:gauche C

- . en faisant le pli en creux.

Puis glisser la pointe D vers la gauche par-dessous l’autre

-en faisant le pli en relief, Mar-

quer le pli en suivant le poin- tiné. . Figure 3: Glisser la pointe

Page 18/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976

B à l'intérieur: du pliage jus- qu'en À. Mettre un point de

colle entre les 2 pointes de la -

queue et dessiner l'œil.

Ces pliages proviennent de la brochure ”’Pliez du papier”

.de la collection “100 idées

AMUSEZ-VOUS AVEC NOUS

Règles:

L'un des joueurs sort de

LES ANIMAUX .

la pièce, tandis que les autres .

changent de place entre eux. Le joueur sorti revient alors, mais aveugle (foulard ou bandeau sur les yeux). 1 s'approche des joueurs et pose sa main sur la tête de l’un d'entre eux.

En même temps, il lance

le cri d’un animal de son choix (ouah! cocoricol meuhl)

Le joueur désigné doit,

trois fois de suite, répondre

- par ce même cri: il lui est

permis de contrefaire sa voix.

L'aveugle doit dire alors

qui lui a répondu. S'il n’a pas

fait d’erreur, il change de rôle avec le jouer découvert. S'il se trompe, il recommence. avec un autre joueur, pouvant changer de cri d'animal.

. BONBONS. AUX PATATES

Piler une pomme de terre.

bouillie. Y mélanger du sucre à glacer pour absorber l'humi- dité. Saupoudrer la table de sucre en poudre, abaisser cet- te pâte très mince, enduire de beurre d'aerachides. Enrouler

l'abaisse avec le bout des doigts. Envelopper ces rou- leaux dans du papier ciré. Mettre au réfrigérateur envi- ron une heure, Couper en: tranches d’un demi pouce . d'épaisseur, disposer sur une assiette. .

CONCOURS DES ENFANTS

Plusieurs enfants: m'ont fait parvenir d'intéressantes suggestions pour le nom de notre .ciub, et je les en re- mercie. |} se peut cependant qu'il y en ait qui n'ont pas vu mon message du 7 janvier dernier...

En peu de mots, il s’agit

‘de me faire des suggestions

RIEN DE

1. J'ai un chapeau et pas de tête: j'ai un pied et pas de chaussure. Qui suis-je?

2. Si tu veux que je me fer- me, mouille-moi. Si tu veux que je m'ouvre, cou- pe-moi. Qui suis-je?

3. Qu'estce qu'un voleur

prend toujours en dernier?

ee msénhhinmemimmenr

pour notre club des enfants de 4 à 12 ans. Un magnifi- que prix sera envoyé à celui ou celle qui me fera la meil- leure suggestion. Faites vite: je vous donne encore une semaine.

Envoyez votre suggestion à l'adresse suivante:

SÉRIEUX

4. Qui fait de l'ombre dans le bois sans y être?

5..Elle est maigre et .n'a qu'un seul cheveu sur la- tête. Qui est-ce?

# Ces devinettes proviennent de la brochure ‘“’Probièmes et de- vinettes’’, Eds. Fleurus. .

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A bientôt!

Oncle Tom

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*G - HOI0S 27 #02) 87 TE - 0 -dojsaue,7 ‘2 “\uoubiduey SE Xn3 38 3Q N3It

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UN ENGAGEMENT

Père Poirier, on a annoncé que le Collège Saint-Jean avait vendu à la province de l'Alberta. C'est chote faite?

{1 faut bien comprendre l'annon-: ce qui a été faite par le ministre: de l'Education supérieure, || s’a- git d’un engagement de la part du gouvernement qui pour l'instant est en principe. |! y a un certain .nombre de conditions, et il y a des négociations à poursuivre. Cel qui va se produire maintenant, c'est que tous les partis intéres- sés: le gouvernement, l’Université! et les propriétaires actuels vont continuer leurs négociations en vue de réaliser l’engagement en principe du gouvernement. Cela peut prendre un certain nombre de mois.

Quel est ie rôle du gouvernement fédéral dans cette transaction?

be Secrétariat d'Etat s'est engagé

à venir en aide à la province pour que cette dernière fasse l’acquisi- tion du Collège Saint-Jean et poursuive: l'oeuvre de l’éducation universitaire bilingue en Alberta.

La contribution du gouvernement

fédéral n'est pas encore définie: c’est Un des aspects qui .sèra négocié prochainement. Mais o peut s'attendre à cb:que ce soi une contribution substantielle,

Mi salon historique

De 1912 à 1932, plusieurs s'en souviendront, il y avait à Edmon- ton un collèga classique français, communément connu sous le nom de “Collège des Jésuites”. Situé sur le site présentement

‘occupé par l'hôpital Charles Cam-

sel, à Edmonton, ce coliège dis- pensait une éducation française allant de l’année préparatoire aux “Eléments latins” jusqu’à la deu- xième année de philosophie. :

Des centaines d'étudiants de l'Alberta et de la Saskatchewan y ont fait leurs études, et on estime à environ 250 le nombre des élèves qui y ont terminé leur “cours classique”.

C'est devant un auditoire d’en- Viron 25 personnes que le Dr Joseph Moreau, d’Edmonton, a évoqué ses souvenirs de ce! Collège qui & fait époque à Ed- monton et qu'il a fréquenté de 1932 à 1939. “Sans le Collège, a expliqué le Dr Moreau, plusieurs

élèves n'auraient jamais dépassé

QUE DE

x

Edmonton (GL) - La semaine dernière, le ministre de l'Education supérieure, M. Bert Hohol, annonçait l'intention de la province de l'Alberta d'acheter le Collège Saint-Jean pour le transférer ensuite à l'Université de l’Alberta qui continuera l’osuvre universitaire bilingue entreprise en 1970 par les propriétaires actuels, les Pères Oblats. Nous savons rencontré le Père Paul Poirier, recteur actuel du Collège, pourtui

Si le Secrétariat d'Etat contribue substantiellement, c'est sans dou- te parce qu'il s’agit d'une institu- tion bilingue?

Oui, c'est clair-que c'est cela, Ce geste s'inscrit dans les politiques de ‘bilinguisme du Secrétariat d'E- tat.

Le Secrétariat d'Etat mettra-t-il des conditions, à l'effet, par exemple, que l'institution demeu- re toujours un Collège bilingue?

il est possible que le Secrétariat se réserve Un certain droit de regard, mais il ne faut pas oublier que l'éducation relève clairement de la juridiction provinciale. .

CONTINUITÉ

Les Oblats souhaitent, j‘imagine que l’osuvre du Collège se conti- nue dans le sens elle a été lancée?

Evidemment, nous souhaitons qu'elle continue -et.même qu'elle

puisse se développer. Devenu pro-

priété publique, Collège pourra établir certains programmes d'é- ducation française post-secondai-;

re que les propriétaires n’ont ja- * mais pu développer. Le Ministre'a;

d'ailleurs mentionné . dans : son: communiqué de presse qu'il son- geait à des cours non accrédités, à. des activités culturelles, etc. Les’

»=

LE COLLE

leur 10e année, car les écoles n'allaient pas plus loin”. C'est du moins la situation qui prévalait en Saskatchewan d'où venait l’étu- diant Moreau...

s

poser quelques questions à ce sujet.

propriétaires ont toujours eu l'i- dée.en tête que l'oeuvre se conti- nue. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils ont entrepris des négociations avec le ministère de l'Education supérieure,

Depuis 1970, on ne peut pas dire .

que la population francophone a

_ manifesté un intérêt débordant

en faveur du Collège universitaire Saint-Jean, Si cette apathie persis- te, n'y a-t-il pas un risque que l’Université de l'Alberta abandon- ne ce collège bilingue?

Evidemment, c'est un risque, : Si la population francophone et francophite ne s'intéresse pas au Collège, si elle ne suit pas de très prés les développements, ‘si elle

n'encourage pas cette oeuvre, j'ai.

l'impression qu’à ce moment-là

on va dire: “Il n'y a pas de

besoin; ‘il ne. sert à rien de pour- suivre ce-projet”. Tout va dépen-

.dré de la population, de son ‘intérêt. Le problème du nombre

d'étudiants va toujours demeurer un problème majeur”"C'est de cette façon-là qu'on peut voir si le Coliège répond vraiment à un besoin.

Vous avez confiance en l'Univer- sité de l'Alberta?

Personnellement, je dois dire que je suis très content que le ministè- re de l’Education supérieure passe

Au moment il a fréquenté le Collège des. Jésuites, c'étaient les ‘années difficiles’, et il n’en coûtait que $15 par mois pour y étudier comme pensionnaire. La situation financière allant tou-

—-jours se détériorant, le Collège a

fermer ses portes en 1942,

GE DES JÉSUITES

vendu à des intérêts américains.

Le Dr Moreau a su intéresser

grandement son petit auditoire en racontant ces souvenirs, Les ques- tions ont d’ailleurs été nombreu- ses à la suite de son exposé. LE FRANCO reproduira prochaine- ment le texte intégral de la confé- rence du Dr Moreaü.

La prochaine rencontre du Sa- lon historique d’Edmonton a été fixée au. 19 février prochain, | s'agira d’un symposium au cours duquel son Honneur M. le Juge André Déchène et Me Louis À, Desrochers feront revivrel’histoire

de l’AC.F.A, qui célèbre cette année son 508 anniversaire d'exis- :

tence.,

Le Franco-slbertain, le 21 janvier 1976/ Page 19

ent à

te tout à l’Université. Parmi les institutions anglophones que je connais dans la région d’Edmon- ton, à mon point de vue, l’Univer- sité est certainement la plus sympathique à la question du bilinguisme. Et puis c'est une institution qui a une certaine force. Et cette force peut rendre plus solide la continuation de l'oeuvre. Mais l'Université ne le fera, évidemment, que dans la mesure la population s’intéres- sera à cette oeuvre-là.

‘CONTRIBUTION DES OBLATS

On a dit qu'à l’occasion de cette vente, les Oblats voulaient néan- moins contribuer de façon impor- tante au développement du Collè- ge universitaire.

Oui. Mais cela aussi est à négo- cier: Les Oblats, dans leurs pour-. parlers avec le ministère de 1’Edu- cation supérieure, ont dit qu'à certaines conditions, ils seraient prêts à-fâaire une contribution

_assez” importante en vue d'aider

l’oeuvre à continuer à se dévelop- per, Les Oblats ont clairement fait savoir qu'ils ne voulaient pas que la contribution se fasse telle- ment au niveau du capital, mais beaucoup plus au niveau de l’opé- ration, Car. les Oblats sont très conscients: que. l'élucation‘frar çaise et: bilirigué: en."Alberta. va toujours continuer: à être difficile. L'expérience des propriétaires leur montre qu'eux-mêmes n'ont pas pu répondre à certains be- soins au niveau de l'éducation. post-secondaire, parce qu'ils n’a

valent pas les fonds requis pour

lancer un certain nombre de pro-

grammes. Or les Oblats ont lancé

l’idée qu'une partie de l’argent

Le Dr Ken Munro de l’Univer- sité de l'Alberta, et Sr Alice Trottier du Collège Universitaire St-Jean tiennent à rappeler à la

- population que ce Salon histori- que a été conçu non pas seule-

ment pour les “historiens”, mais pour le grand public. Tous les mois, le “salon” permet à ceux qui sont présents de faire un lien avec le passé. Le tout se fait avec beaucoup de simplicité et dans une atmosphère fort détendue, Le 19 février devrait donc être

. Pour un grand nombre une ‘date à retenir”.

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|

-

: le Collège sera le: “Centle cuiturel s'françhis"" d'Ed M. “4 :

qui leur serait remis à l’occasion

de l'achat pourrait être investie .

dans un fonds de fiducie pendant

dix ans, et que pendant cette . période l'intérêt pourrait être dé-

boursé en vue d'aider l'éducation française . post-secondaire. Pour l'instant, c'est la façon dont les propriétaires entendent faire leur contribution. Mais concrètement, it faudra négocier avec le gouver- nement’ pour déterminer quelle somme sera investie, Comment,

l'argent sera déboürsé.etc. Mais ce que souhaitent la bropriétai. res, ce n'est pas tellement d'aider aux opérations normäles mais d'aider à réaliser‘certaines choses. qui ne pourraient pas avoir lieu. s'il n’y avait pas cette contribu- tion.

Il ne s'agirait pas nécessairement de cours académiques? :

Non, l’idée des propriétaires est de-côntribuer à l'éducation post- secondaire au sens le plus large du mot, Pour l'instant, c’est encore très vague.

CENTRE CULTUREL?

Dans son communiqué de presse, : le ministre de l'Education supé- rieure indique qu'il y aura des cours non accrédités au Collège et des activités culturelles. Faut-il en conclure qu'en fin de compte,

j “> En principe, on peut pénser cela,

En pratique, ça va dépendre énor-

mément de la population. C'est

une possibilité et le ministre a

ouvert la porte. |! entend éduca-

tion au sens large: activités cultu.

relles, loisirs, etc, C'est du moins

ce qu'il laisse entrevoir.

TOUTE LA PROPRIÉTÉ

: Plusieurs gens se demandent si les

Oblats vendent TOUTE la pro- priété, ou une partie seulement.

Nous vendons tout le terrain et tous les édifices.

Qu'adviendra-t-il des Oblats qui travaillent au Collège?, …: Les Pères qui sont professeurs ou bibliothécaire pourront évidem- ment continuer .d'exercer leur profession. En ce qui concerne les Frères et moi-même, nous serons vraisemblablement affectés à des tâches plus pastorales. Mais le transfert se fera de façon à déran- ger le moins possible tes étudiants et les professeurs.

Ainsi . donc, si le transfert avait lieu au printemps ou à l'été, il est possible que les étudiants revien- nent en septembre et ne notent aucun changement de surface?

Oui, c'est cela, le programme universitaire continuera comme avant. Je m'attends également à ce que le service des résidences continue.

Merci, Père Poirier.

IENDRA LE COLLÈGE ST-JERN D

«

A)

Page 20/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976

L'année de la femme...

(suite de la page 8)

efforts, qu'elle aboutisse ou non, pour eux, en un échec, en une réussite ou en.une déception. Les aptitudes et les énergies du jeune homme sont consacrées à cette fin. Le fils devient quelqu'un. Par contre, l'avenir d'une fille dépend de celui qu’elle épousera, La plus grande cause de déception pour ses parents sera sans doute celle de ne pas avoir choisi te bon mari... Elle voit alors que son instruction et,son épanouisse- ment sont presque sans rapport avec son avenir, puisqu'elle se réalisera pleinement par “le ha-

sard de l'amour et du mariage”.

Certes, la femme qui réussit à s'affirmer d'ellemême doit avoir une très forte personnalité, puis- que la société l’a littéralement “programmée’” à faire abstraction de ses possibilités d'épanouisse-

ment.

C'est ce sentiment de frustra- tion et l’absence d’un statut fémi- nin qui sont à l'origine de ce qu'on a appelé ‘’le mouvement de la femme émancipée”, au cours des années 1960. Lorsqu'il a été publié en 1970, le rapport de la Commission royale d'enquête sur la situation de ta femme au Cana- da a fait clairement sentir le besoin d'une société plus équita- ble. Mais de plus en plus, nous constatons que l'avènement de l'égalité de la femme ne peut se faire qu’en encourageant les atti- tudes envers l'égalité. Voilà ce qu'il nous incombe à tous et à chacun, Le *ÿstème scolaire en- courage-t-il votre fille à planifier son avenir de façon réaliste?

Votre fils considère-t-il la fem- me comme son égal ou at-il été tellement exposé aux stéréotypes qu'il la voit uniquement dans les rôles ou modèles périmés que nous offre la télévision?

Il nous appartient de changer ces attitudes et ce sont les indivi- dus, les parents et le foyer qui ont la plus grande influence. Ce n'est pas une mince tâche, mais je crois qu'il est essentiel que nous révisions nos propres attitu- des. Projetons-nous dans notre vie des attitudes qui, nous l’es- pérons, seront adoptées par nos enfants? Mais il ne faut pas s'en tenir au niveau familial, Combien de femmes ou d'hommes, même maintenant, (après l'Année inter- nationale), connaissent leurs pro- pres droits? Cette année, nous avons appris que bien des femmes craignent de poser à leur mari des questions sur teurs droits, N’hési- tez pas à discuter avec votre conjoint des titres de votre mai- son, des poliées d'assurance, des

régimes de pension, ou des testa- .

ments. Si les droits existent mais restent inconnus, ils ne peuvent

être exercés. 1! nous faut créer au .

foyer un climat de confiance et de responsabilités mutuelles si nous voulons transmettre cet hé- ritage à nos enfants,

_ FERD NADON

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ET BIJOUX en face de 10115" 10e rue, son

Appel de candidatures mixtes

Ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien Direction de l’environnement et des richesses naturelles du nord, Ottawa, Ontario

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Traitement: $27 297 à $30 935 No de référence: 76-PC-40 (69)

Fonctions

Avec l'aide d'une équipe de spécialistes et de techniciens, te titulaire coordonne l'analyse et l'évaluation de la géologie et de la géophysique de régions ayant des ressources poten- tielles de pétrole et de gaz au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest, y compris les îles de l’Artique et les régions sous-marines avoisinantes, et assure aux agents principaux du Ministère un service consultatif en géologie.

Conditions de candidature

Un baccalauréat avec mention diplôme en géologie ou en génie géologique, suivi de préférence d’une formation post- - Universitaire. Le titulaire devra cumuler plusieurs années d'expérience dans le domaine de l'exploration et de l'ex- ploitation souterraines du pétrole et du gaz. Des postes semblables pourraient être comblés à la

suite de ce concours,

Exigences linguistiques

La connaissance du français et de l'anglais est indispensable. Les unilingues peuvent se porter candidats s'ils consentent par écrit à s'engager dans un programme de formation lin- guistique qui pourra, âu gré de la Commission de la fonction publique, durer jusqu'à un'an. La Commission s'‘assurers d'abord de leurs aptitudes linguistiques, puis déterminera le lieu des cours. La titularisation ne sera accordée que sile programme de formation se termine avec succès,

Comment se porter candidat Remplir le formulaire de demande d'emploi C.F.P.367-4110, - - on le trouve dans les bureaux de poste, les centres fédéraux de main-d'œuvre, et les buréaux de la Commission de le fonction publique du Canada, et le faire parvenir à :

Cadres des sciences et de la téchnologie Commission de la fonction publique du Canada 16e étage, tour ouest, L'Esplanade Laurier

300 avenue Laurier

Date limite: Le 2 février 1976

CHEF, SECTION GÉOLOGIQUE

Ottawa, Ontario K1A OM7 :

Prière de toujours rappeler le numéro de référence approprié.

Concours de français de

L'A.E.B.A.

LE POËLE À BOIS

y a depuis longtemps, dans le petit garage de mon grand-père, un vieux poêle à bois. Ce poêle, il m'a dit, qu'il avait l’habitude de cuire pour cette famille. Il se rappelle le premier jour que ma grand-mère l’a reçu en cadeau. Elle était émerveillée.

La première chose que ma grand-mère a fait c'est de le laver et de le brosser. Le poêle brillait comme de l'argent après qu'elle eut fini. 1 m'a raconté le premier diner qu'elle a fait sur lui. Que c'était boni Le lendemain elle passa toute l'après-midi à faire des pâtisseries. La maison était remplie d’une odeur appétissante. Ma grand-mère était fière de son poêle à bois. L'année se passa très bien. Grand-mère n’a jamais eu de

trouble avec son poêle d'argent. Mais un jour il était enragé parce que ma grand-mère laissa sa fille cuisiner. Le poële à bois n’aimait personne d'autre que ma grand- mère pour faire à manger sur lui. Quand sa fille eut tout à fait fini il se mit à fumer. Tout le monde dans la maison se mit à tousser.

Quelques années plus tard un autre poêle fut apporté à la mai- son, mais ce poôle était électri- que. Tout le monde dans la mai- son sautaient de joie!

Depuis ce jour-là le poëôle à bois vit dans le garage. {1 lui semble qu’on l’a complètement oublié.

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Travaux publics Canada

APPEL D'OFFRES

AVIS DE CHANGEMENT DE DATE D'APPEL D'OFFRES

LA

AVIS est par la présente donné que la date pour la réception des soumissions pour “PROJECT NO, 85756 - À & B WARD RENOVA- TIONS - COLONEL BELCHER HOSPITAL, CALGARY, ALBER- TA”, qui était fixée au 23 janvier 1976 a été reportée à 11h.30 a.m. (H.N.R.), le 30 janvier 1976.

ENDROIT DU DEPOT:

Les sous contracteurs en électricité, en mécanique, en “dry wall”, en peinture, et en travaux d'ascenceur devront soumettre leurs applications au Alberta Bid Depository, situé à l'Association de construction de Calgary, 2540 - 5e avenue N.O., Calgary, Alberta. Elles devront parvenir pas plus tard que quarante-huit (48) heures avant la fermeture de la soumission principale, et devront être faites en conformité avec les dispositions du document intitulé “principes

Let ‘procédures à suivre pour présenter des offres aux dépôts de

soumissions concernant les travaux fédéraux”, deuxième édition er avril 1970,

d. E. Peach

Directeur régional

Services financiers et administratifs . Région de l'Ouest

YTHE HOROSSUPE

( Cabuicounc ) du 22 déc. au 20 janv |

H... Vous vous jugerez avec une certaine sévérité sur le, plan sentimental, vous remettrez en question vos senti-. ments et vos illusions, Vous vous observerez avec une lucidi-

inhahituelle,

|CUeucau )

.. .N'essaÿez pas constamment de vous valoriser, on vous aime tel que vous êtes, soyez simple. Sur le plan amical : évitez les remous et méfiez-vous de votre nervosité, Au tra- ' vail. ne vous faites pas de soucis inutiles, |

| 4 } Olélon ) CT du 20 fév. au 2 mars

N'encouragez pas vos amis à agir comme des tetes

* folies. Au travail, ne changez rien à votre emploi du temps

L ni à vos pions. Poursuivez les mêmes buts, Vous risquez de déplaire & la personne qui vous aime.

( "Belea ) du 21 mars 20 avrit

Au travail, vous serez plutôt dans une période d’atten- :te, rien ne se fera encore et les résultats tarderont. Rien . n'ira ‘dans le sens que vous désirereZ sûr 1e plan sentimental. Peut-être qu'une bonne crise de larmes vous défoulerait.

CC Jaunrcau )

Vous vous poserez des questions sur les sentiments qu'on vous porte, Au travail, quelqu'un de votre entourage pour- . tait se révéler un congiller merveilleux. Vous parviendrez aux résultats escomptés. - T7

(Gemeaut )

Un de vos amis vous fera une confidence concernant ‘ses amours; ne le découragez pas car c'est plus sérieux que vous ne Îe penserez. Acceptez le dialogue et ne calculez pas À vos minutes, 7 TT n

LC Cancer )

Vous aurez beaucoup. de chance on amour. Au travail, faites confiarice aux gens que vous savez sincères mais ne. vous confiez pas aux autres. Ne perdez pas votre temps. Vous aurez des tentations fugitives. |

Lion | On vous aimers mieux et davantage. Uñe personne vous démontrera toute la tendresse de son coeur. Au travail, les

questions financières seront favorisées surtout en ce qui concerne votre avenir.

Uuerge 7

Méfiez-vous des indiscrétions. Voie vie sentiméntale semble se compliquer ci çauxe de A pipe de la personne qui vous aime qui ne as votre con- ception de la vie, de l'amour et de lamitié. °

( Balance ) du 23 sept. au 23 oct

| Au travail, ne vous contentez pas de rêver mais sachez agir et les résultats ne.se feront pas attendre. Secouez-vous. ous trouverez qu'il fait bon vivre. Dépêchez-vous faites des _ projets, soyez réveillé,

( S conpion —— du 24 oct. au 22 nov.

Vous apprendrez à peser avantages et inconvénients. Au travail, faites preuve de réalisme et de bonne volonté. Vous serez le premier en bénéficier, Des posdbilités d'enri- chissement intérieur sur le plan sentimental,

Ca clause ) du 23 nov. eu 21 déc.

Donnez un bon rendement. !e vis vous apportera "des joies, des possibilités de nouvelles amitiés, Si votre coeur est solitaire, une conquête vous est assurée. Si vous | aimez un être séduisant, il sera sænsible à votre charme.

du 51 janv, au 19 fév,

du 21 avril au 20 mai

du 21 mai au 21 juin

du 22 juin au 22 juillet

—— du 23 juillet au 23 suût. |

- du 24 août au 22 sept.

| 3 SANG DONNÉ: VIE SAUVÉE ;

LUETRUILIIII LIT IL LE LEE 1)

JEU DES 7 ERREURS

6 7

HORIZONTALEMENT

1—Femme très malpropre, Pantoufles laissant le talon découvert.

Le Franco-albertain, ie 21 janvier 1976/ Page 21

NS CACHES

7 lettres cachées | .

Agonir Entre Rater aigreur réserver “avertir Messire restaurant rets Bolide Nauséabond nocive Sabres Carte notoires servile céleste silence cime Pacte sous cire articipation constatation Dréférer Tête croassement prêts tranison croisement prévenir traiter - crosse prière tronc rOpre . Dure Drotestataire Varices Réponse du no. . CIBOIRE 2-—Afflictions. Toi. . 3-Remède purgatif. De l'espagnol. 4-Prén. masc, Qui appartient à l'enfance.

S-Empèêcher de marcher, Continent. 6-—Consonnes. Auront la sensation,

7—Saison. Dialecte. - Xénon, moins une lettre, 8--Genre de conifères, Notez bien.

- 9—Quote-part. Sacrifice divin.

10-Famille de sportifs canadiens, (lutteurs). 11-—Lieu de délices, Opinion fausse. 12-Petit trait. Exposera à l'air,

VERTICALEMENT 1 Genre d'insectes coléoptères. Disposé.

2-—Objet que l'on porte sur soi par superstition ct auquel on attribue une vertu. Préf.

© 3-—Petit loir gris. Appeler les lettres une à une.

4—Débauches de table. Image de la Vierge,

. 5—Pointe. Instrument à vent.

«6—Reçu. Longue pince pour arranger le feu. 7—-Perd la vie. Se dirigera.

8--Mélangés. Neuf, Femme qui a un enfant. 9--Usages. Objet curieux. Inf.

10--Animal à fourrure. Etabie à porc.

11-Conj. Batistes très fines. Route rurale. 12—Indubitable, En matière de. Beau.

SOLUTION DE LA SEMAINE DERNIERE:

PROSLESS nes 413456749wun

ee ur ue mar a Var mmdiunr

Page 22/ Le Franco-aibertain, le 21 janvier 1976

AMIS L

EN CE QUI CONCERNE LA SUC- CESSION DE FEUE PEARL B, PEPIN, de la vitle d’Edmonton, Alber- ta, décédée le 9 août 1975,

TOUTES réclamations contre la succession ci-haut mentionnée de- vront étre déposées à l'étude des soussignés, Pièce 1824, Royal Trust Tower, 10205 - 101e rue, Edmonton, Alberta, le ou avant le 25 février, AD, 1976,

DATE à Edmonton, en Alberta, ce 21e jour de janvier, A,D, 1976,

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SINCÈRES REMERCIEMENTS

La famille Thérèse Tannas dési- :

re remercier tous leurs parents et amis qui ont fait témoignage de leur sympathie à l’occasion du décès de M. Alex Tannas et en particulier l'Hôpital Général, le Père Lassonde qui a présidé aux prières, le: Père Mercure qui a célébré Île service funéraire, les

Soeurs Grises du Centre régional

pour l'usage de leur chapelle, ainsi que tous les gens qui nous ont envoyé des fleurs, qui ont fait dire des messes et qui ont fait des dons au ‘Cancer Research”. A tous et à chacun, un merci sin- cère.

La famille Thérèse Tannas

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L’inhumation dans un ci metière catholique est un pri- vilège et un honneur pour ceux qui ont la Foi, Le lieu

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Foi.

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LE MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS

DU CANADA SOLLICITE DES PROPOSITIONS POUR

LA LOCATION D'UN BUREAU DE PREMIERE CLASSE

AVEC SYSTEME DE CLIMATISATION

Nous sollicitons des propositions pour un espace utilisable d’envi-

ron 6,200 pieds carrés avec système de climatisation dans un édifice déjà existant de la ville d'Édmonton. Cet espace qui doit être de première classe servira de bureau pour Revenue Canada - Douane et Régie,

Les propositions doivent être adressées à l'Administrateur régional des Services financiers et administratifs, région de l'Ouest, pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton, Alberta, T5J 2E7, ministère des Travaux publics du Canada et Seront acceptées jusqu'à 3h.00 p.m. (H.N.R.), le 30 janvier 1976. On peut se procurer les documents de soumission au bureau suivant du ministère des Travaux publics du Canada: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton, Alberta, sur versement du dépôt de $26.00 sous forme d’un chèque bancaire visé, établi au Receveur Général du Canada.Le dépôt sera remboursé sur réception des documents en bon état dans le mois qui suivra le jour du dépouillement des offres,

Les propositions devront être soumises avec un prix fixe perf

annum et le loyer devra être prêt à occuper par le locataire {représenté par le Ministère des Travaux publics du Canada) qui sera responsable du prix de location seulement, avec une clause d’ajuste- ment pour les taxes, les services publics et l’entretien,

La date de possession, incluant l’installation du locataire: le 1er mai

Le bail sera de cinq (5) ans, avec option de renouvellement, aux

mêmes tarifs et conditions, de deux (2) autres termes d’un (1) an chacun.

Voici une liste des conditions minimales requises: le local doit être situé entre, nord: la 126e avenue, sud: la 51e avenue, est: la 82e rue, et ouest: la 124e rue: il doit avoir environ 250 pieds linéaux de cloisons à l’intérieur; éclairage de 100 f.c.p., 30 prises de téléphone, 40 - 15 amp. prises d’électricité, 1 - 30 amp. prise d'électricité, un système de protection contre le feu, sorties et entrées qui sont conformes aux demandes du commissaire des incendies, système de climatisation, salles de bain pouvant accommoder 10 femmes et 30 hommes employés, ainsi que jusqu’à 6 places de stationnement.

Pour plus de détails, adressez-vous à:

M, Ross Hay, directeur du projet,

Ministère des Travaux publics, Canada

1e étage, 1 Thornton Court,

Edmonton, Alberta Tél.: (403) 425-7544 É #

Le Ministère ne s'engage à accepter ni la plus basse ni aucune des soumissions,

J, E. Peach,

Directeur régional

. Services financiers et administratifs Région de l’Ouest

Je n'ai que deux intérêts: . la santé de votre piano el ma réputation.”

J. À. Déry

11309-125e rue, Edmonton Téléphone: 454:5733 :

Accordeur de pianos Membre de la Piano Technicians’ Guild | Membre de l'Alberta Piano Tuner:Technicians Association Us Concessionnaire pour les pisnos Sheriogk-Manning et Willis

Pianos d'occasion

© 00900

Public Works Canada

Travaux publics Canada

APPEL D'OFFRES

LES SOUMISSIONS CACHETEES, visant les entreprises ou services énumérés ci-après, adressées à l'administrateur régional des Services: financiers et administratifs, région de l'Ouest, ministère des Travaux publics du Canada, pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton, Alberta et portant sur l'enveloppe la désignation et le numéro de l’entreprise, seront reçues jusqu'à 11h.30 a.m. (H.N.R.) à la date limite déterminée, On peut se procurer les documents de soumission au bureau suivant du ministère des Travaux publics: pièce 1000, 10e étage, 1 Thornton Court, Edmonton, Alberta.

LA

ENTREPRISE

PROJECT NO. 52382 . 011, MODIFICATIONS TO HEATING AND VENTILATION, FEDERAL BUILDING EDMONTON, ALBERTA

Les documents de soumission peuvent être consultés au bureau de l'Association de construction d'Edmonton, Alberta. ;

[Date limite: le 30 janvier 1976

INSTRUCTIONS

Il ne sera tenu compte que des.soumissions qui seront présentées sur les formules fournies par le Ministère et qui seront accompagnées du dépôt déterminé aux documents de soumission.

J. E. Peach, Directeur régional Services financiers et administratifs

Région de l'Ouest

Transports Canada

Transport Canada

Lu

AI Air

APPEL D'OFFRES

LES SOUMISSIONS CACHETEES, pour le projet mentionné ci-après. et adressées au Bureau régional des approvisionnements, ministère des Trans- ports, pièce 918 - 9820 - 107e rue, Edmonton, Alberta:

ENTREPRISE -

RENOVATIONS TO ELECTRONICS WORKSHOP, HANGAR NO.7, EDMONTON MUNICIPAL AIRPORT, EDMONTON, ALBERTA

seront reçues jusqu'à 3h,00 p.m, (H,A.R,), le 3 février 1976.

Les plans, devis et documents de soumission qui s’y rapportent peuvent être obtenus par l'entremise du Ministère des Transport, bureau régional des approvisionnements, pièce 9188, 9820 - 107e rue, Edmonton, Alberta, moyennant un chèque bancaire visé de $25,00, établi à l'ordre du Receveur Général du Canada,

Les documents peuvent aussi être consuités à la Builder’s Exchanges à | Edmonton, Calgary, Red Deer et Lethbridge, Alberta; Vancouver, C.B,: au Southam Building Reports, Winnipeg, Manitoba: ainsi qu’au Construction Plan Services, Burnaby, C.B, .

Les documents de soumission doivent être présentés en dupiicate, sur les formules fournies par le Ministère et être accompagnées du dépôt déterminé aux documents de soumission,

D. J, Dewar Administrateur de la région de l'Ouest

Public Works Canada

Travaux publics Canada

APPEL D'OFFRES.

AVIS DE CHANGEMENT DE DATE D'APPEL D'OFFRES

Lu

AVIS est par la présente donné que la date pour la réception des soumissions pour 1) PROJECT NO. 085776 BOWDEN ALBERTA DORMITORY VENTILATION ADMINISTRATION BUILDING, BOWDEN INSTITUTION et pour 2) PROJECT NO. 085777 BOWDEN ALBERTA ACCESS WALKWAY, BOWDEN INSTITL- TION qui était fixée au 23 janvier 1976 a été reportée à 11h.30 a.m. {H.N.R.), le 30 janvier 1976. |

JE, Peach

Directeur régional

Services financiers at administratifs Région de l'Ouest

Les économistes d’ Agriculture Canada prévoient que d'ici l'été de 1976, les prix du porc seront relativement élevés en Amérique du Nord. A Toronto, de janvier à juin 1976, ils s'élèveraient en moyenne à $68.50. ou plus les 100 Ib. Toutefois, ils fléchiront ensuite, la moyenne de juillet-sep- tembre variant de $60 à $65 pour les porcs d'indice 100.

Selon les économistes, des dis- ponibilités plus abondantes de porc en 1977 se vendront à prix plus bas.

Mouton et agneau

Les abattages d’agneaux et de moutons continueront de dimi- nuer en 1976, même si au total ils seront influencés par l’importan- ce des importations d'’agneaux d'abattage en provenance des Etats-Unis. .

En raison des stocks moins

abondants, les prix des agneaux

demetreront probablement élevés

en 1976. ‘A Toronto, les cours des

bons agneaux ont monté jusqu ’à

$77 les 100 Ib en mai et juin de cette année,

production lainière ne cesse de diminuer au Canada, |} faudra un redressement du commerce international de la laine’ pour raffermir les prix et réduire les stocks de l’Australie et des autres Principaux pays exportateurs.

O0 DETTES 000 PRODUITS LAITIERS

NID OPI00 PI PT 00000

Il est possible que le potentiel d'accroissement de la production laitière du Canada en 1976 soit annulé par les dispositions de la politique laitière.

Plusieurs facteurs sont de na-_

ture à stimuler la production lai- tière: le cheptel de vaches et de génisses est plus élevé que l'an passé. La situation des aliments du bétail est généralement favora- ble, les approvisionnements sont suffisants dans la plupart des ré- gions laitières et les prix du soja et de certaines céréales sont plus

bas, Les fermes laitières devien- .

nent plus commercialisées avec l'accroissement de la taille des troupeaux et du rendement par vache. Quelques programmes pro- vinciaux d'incitation à la produc- tion ont engagé les producteurs à un accroissement de leur produc- tion,

Par contre, les objectifs de production laitière dans les ré- cents communiqués de la politi- que fédérale sur les produits lai- tiers visent à réduire la produc- tion de 1976-77. Les change- ments apportés aux contingents et aux prix pourraient amener les’ agriculteurs à limiter la hausse éventuelle de la production.

Les économistes du ministère

\GRICUL

PERSPECTIVES 1976

agriculture et

de l'Agriculture du Canada souli- gnent que les perspectives lai- tières s’annoncent incertaines. |! se pourrait que la production soit influencée par les conditions cli- matiques et culturales de l’an prochain et par la réaction des -producteurs à toute modification au programme de production lai-

tière. Les hausses des prix de

détail du lait de consommation devraient être plus modérées en 1976 qu'en 1975. Les ventes de lait et de crème nature devraient augmenter, renversant ainsi la tendance observée l'an passé.

Toutefois, on prévoit une baisse de la consommation de beurre; perspective d'exporta- tions accrues de fromage n'est guère favorable et, dans l'ensem- ble, le marché du lait de transfor-. mation se comprimera au cours de la campagne 1976-77,

La production de Cheddar pourrait augmenter de 6 pour cent l'an prochain jusqu'à 212 millions de livres environ et la consommation nationale devrait s'accroître d'environ 2.5 pour cent.

Si la production laitière s’ali- gne sur les besoins du marché, la production de beurre de. laiterie devrait. être d'environ 242 mil- lions de livres, soit 12 pour cent de moins qu’en 1975. Cette quan- tité, ajoutée aux stocks de report du début de l’an prochain, devrait être suffisante pour répondre à la totalité de la. demande intérieure.

Si l’on se base sur ce niveau de production de beurre, celle de

- poudre de lait écrémé devrait être

d’environ 348 miltions de livres en 1976. La consommation na- tionale au cours de l’année serait d'environ 130 millions de livres, ce qui laisseraient un excédent exportable d'environ 210 mil- lions. On estime: à environ 322 millions de livres le report de poudre de lait écrémé de 1975, En raison de la présence de stocks abondants dans les principaux pays exportateurs, les prix de la poudre de lait écrémé sur le marché mondial ne devraient pas augmenter en 1976.

OEUFS ET VOLAILLES | VOLODPO DOC PDO OTI OI ES

Les mises en marché des oeufs dans les trois premiers trimestres de 1975 ont été à peu près les mêmes qu'en 1974, bien que la production ait été légèrement in- férieure. Dans dernier !tri- mestre, la production devrait bais-

RE

alimentation

(suite de la semaine dernière)

ser de 7 ou 8 pour cent par rapport à la période correspon- dante l'an dernier.

Cette baisse attribuable à la réduction du troupeau national, devrait se poursuivre au cours du premier semestre de 1976. Les fonctionnaires du ministère de

l'Agriculture prévoient une baisse

de 10 pour cent au premier tri- mestre et Une autre de 4 ou 5 pour cent au second, par rapport aux niveaux de l’année précéden- te,

En avril 1976, it y environ un million de poulettes de moins qu'en avril 1975 dans les élevages canadiens, l'Ontario absorbant la majeure partie de cette baisse,

Les prix à la production seront toujours fixés pas l'Office cana- dien de commercialisation des oeufs d’après le coût de produc- tion, L'équilibre entre l'offre et la demande devrait se maintenir.

il est possible que les offices de commercialisation provinciaux de poulets à griller autorisent une certaine expansion de la produc- tion, surtout au Québec et en

Ontario.

Les stocks de poulets sont moins élevés qu'il y a un an et le prix élevé du porc a renforcé la demande des consommateurs.

L'Office canadien de commer- cialisation du dindon a fixé un contingent de 180 millions de livres en 1975, 1! sembie que les producteurs ne seront pas loin de cet objectif en fin d'année, Les stocks au début de 1976 de- vraient se chiffrer aux environs de 20 millions de livres ou moins.

Les contingents de production pour 1976 sont fixés à environ 200 millions de livres, ce qui signifie une hausse dont le gros se manifestera au deuxième semes- tre, Avec cette augmentation, la production devrait satisfaire la demande prévue pour 1976.

tt tt tté tt tt ttattatit) HORTICULTURE

osstétitétiiitttititttttaitttl

Les économistes d'Agriculture

| Canada prévoient que les prix des

pommes et des poires entreposées seront plus faibles par suite de l'abondance de la récolte de 1975. Le prix des fruits tendres de verger destinés à la transforma- tion pourrait être légèrement in- férieur à celui de cette année vu

l'augmentation des stocks et la.

réduction de la consommation,

aura:

Par suite d’une bonne demande pour la plupart des petits fruits, les prix des produits du marché en frais seront plus élevés en 1976. Lesimportations de fraisès transformées et de raisins frais s’accroîtront, plus spécialement durant la saison morte. !| est possible par contre que la produc- tion de fraises de transformation accuse un recul. : .

On prévoit que les superficies en pommes de terre de consom- mation et de transformation se- ront à peu près les mêmes qu'en 1975. Leur prix demeurera au- dessus des niveaux de l'an der- nier, mais ne devrait pas être aussi élevé qu'en 1973-74, Les exporta- tions de pommes de terre de semence augmenteront à cause d'une pénurie mondiale de ce produit,

En 1976, le prix de gros et la production de légumes frais de-

--vraient être- semblables ceux.de,

l’an dernier. Les surfaces sous contrat seront moindres qu'en 1975.

Le prix du miel au détail de- vrait fléchir légèrement à cause de l'augmentation des stocks et de la résistance des acheteurs face aux prix élevés,

Le prix du sirop d'érable au détail demeurera ferme pendant le reste de la campagne de com- mercialisation, mais on p:svoit une certaine augmentation de la production et des prix le prin- temps prochain,

La production de plantes orne- mentales continuera de s’accroi- tre, plus particulièrement pour les plantes à massifs et les plantes

empotées. Pour les fleurs coupées

ta tendance inverse se poursuivra. DODIOLODOL LOI DEEP IEP PIOO

CULTURES

: SPECIALES

POOIOOLOIOPOOIO OP OO 0 POLE D

Les prix: aux enchères pour la récolte de tabac de l'Ontario de 1975 devraient augmenter au fur et à mesure que progressera la tampagne de commercialisation. Les premiers 10 pour cent de la récolte se sont vendus environ 7 pour cent en-dessous du prix mi- ñimum garanti de 94 c. la livre. Si les prix ne s’améliorent pas, les superficies en tabac jaune régres- seront pour atteindre 90,000 a- cres en 1976, comparativement à 99,725 en 1975. Par contre, les surfaces en tabac burley, en tabac à cigare et à pipe devraient s’ac- croître. Les ventes de cigares et de cigarettes augmenteront pro-

Le Franco-ibertain, le 21 janvier 1976/ Page 23

bablement un peu,

Une certaine augmentation de la superficie en haricots rouges, noirs et Great Northern est égale- ment prévue, pour la prochaine campagne. Les haricots blancs de {’Ontario devraient se vendre en moyenne $30 les 100 lb,.et, les haricots à hile jaune $37. 50, soit plus cher que l’an dernier. La demande et la superficié ‘dé: bois secs devraient demeurer! aix mé- mes niveaux qu'en 1976. ., , :.

La production de sarrasin res- tera stationnaire et les prix seront en moyenne de $3.25 le boisseau de catégorie No. 3.

Les prix contractuels de la graine de moutarde devraient s'a- miéliorer et provoquer l’accroisse- ment des superficies et des dispo- nibilités, - .

FERD NADON

BIJOUTIER REPARATION DE MONTRES

ET BIJOUX en face de la “Bay” 10115 - 102e rue, Edmonton

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‘GROUPES MINORITAIRES

(suite de la page 1)

de notre analyse des recomman- dations du Groupe de travail sur les minorités de langue française. Vous me direz sans doute qu'il s’agit de problèmes administratifs internes qui n'ont rien à voir avec les difficultés que rencon- trent les communautés franco- phones isolées. Je ne le nie point mais je dis toutefois que ces considérations rendent toute dé- cision à la fois complexe et glo- bale. Et c'est précisément pour : cette raison que j'ai refusé d'indi- quer une date prochaine de ré- porue définitive aux requêtes de la: Fédération. C'est également en raison de ces considérations que j'ai demandé au Sous-secrétaire d'Etat de s’entretenir avec les représentants des communautés francophones isolées, particulière- ment sur la question de structure administrative,

Aujourd'hui, après une pre- mière rencontre entre l'exécutif de la Fédération et des fonction- naires du Secrétariat d'Etat, dont le Sous-ministre, je peux affirmer qu'une réponse précise au sujet des changements administratifs sera donnée d'ici le 31 mars 1976 et qu’elle fera l’objet de consulta- tion avec les organismes les plus concernés,

Je crois avoir expliqué les rai- sons qui ont justifié l’attitude du Secrétariat d’Etat lors de la ren- contre du 27 novembre. J'espère que mes réflexions permettront à chaque lecteur de saisir toute la

. portée des discussions en cours et

toute la complexité du problème à l'étude.

AU CR

Page 24/ Le Franco-albertain, le 21 janvier 1976

Histoire de la communauté française

d'Edmonton

1795 à 1935 par Edward John Hart

ÉCOLE ROUTHIER

Thèse de Maitrise ès Arts soumise à la faculté d'études diplômés de l'Université de l'Alberta

Département d'histoire

"FAUHER

7 - XLXI-

Chapitre VI La communauté durant la guerre

ECOLE J H PICARD

1914-1918:

Mackie était un parfait

bilingue .et participait aux activi-.

tés de la communauté francopho- ne, ce qui lui valut, à n'en pas

douter, l'appui d'’électeurs cana-.

diens-français. Les résultats des trois bureaux de votation dans le voisinnage de l’église Immaculée Conception révèlent un partage assez égal entre Mackie et son adversaire libéral Alex May, sur qui Mackie l’emporta de justesse dans deux bureaux sur trois. Par ailleurs, dans la partie rurale de la circonscription, les résultats fu- rent sensiblement différents: les centres francophones, en effet, accordèrent leur ferme appui à May. À Lafond, les votes étaient de 44 à 6, à Plamondonwille, de 81 à 20, à Brosseau de 33 à 14 et à Charron de 51 à 2, toujours en faveur de May (32).

L'opposition que manifestait la population francophone au gou- vernement unioniste, particulière- ment à Edmonton Ouest, était due en grande partie à l’influence de l'élite politique de la commu nauté. Il était de notoriété publi- que que deux des plus remarqua- bles membres francophones de la Légisiature, Wilfrid Gariépy et J.-L Côté, étaient tout à fait opposés au gouvernement unio- niste et supportaient Laurier (33), Ces deux hommes, et beau- coup d'autres avec eux tels que

Lucien Boudreau, Omer St-Ger- _

main, Louis Madore, LA, Giroux et Joseph Boulanger, accompa- gnaient Oliver lors de ses tournées dans les centres francophones et ils ne manquaient jamais d'y faire de cinglants discours pour dénon- cer la conscription et le gouverne- ment unioniste (34), On était sûr, dans la communauté, qu'Oliver remporterait la victoire et effecti- vement il demeura en avance jus- qu'à ce qu'on ajoute les votes des soldats, ce qui porta certains Ca-

nadiens-français d’'Edmonton à -

croire que. le gouvernement mani- pulait peut-être les votes des mili- taires (35). De toute façon, il.est indéniable que. globalement du moins il existait une différence d'opinion au sein de la commu- nauté concernant la conscription et le gouvernement unioniste : en effet, certains bureaux de scrutin il y avait une bonne propor- tion d'électeurs canadiens-fran- çais accordèrent leur appui à Mackie.

Par ailleurs, même si ces pro- blèmes d’enrôlement et de cons- cription étaient constamment présents à l'esprit des francopho- nes d’Edmonton, ces derniers de- vaient néanmoins faire face aux

réalités quotidiennes de la guerre: -

ll y'avait, bien sûr, des sentiments de tristesse et de sympathie pour ceux qui perdaient un fils ou un époux dans un bain de sang, au front; mais il ÿ avait aussi des moments de joie lorsque parve- naient des nouvelles de victoires alliées ou de succès personnels, Ces succès furent d'ailleurs nom- breux car dans l’ensemble les membres de la communauté cana- dienne-française d’Edmonton jouèrent un rôle remarquable pour supporter la cause alliée, En voici quelques exemples.

La première nouvelle de succès remporté par un membre de la communauté parvint en juillet 1915, lorsqu'on apprit que le professeur E. Sonet, de l’Universi- de l'Alberta, avait été nommé au poste important d'interprète pour l'Armée anglaise. Sonet, qui était un citoyen français avait été parmi les premiers réservistes à partir pour la France dès les débuts de la guerre, et on l'avait immédiatement incorporé dans l'armée. Cependant le commande-

_ ment français n'avait pas tardé à

reconnaître son habileté de tra- ducteur de sorte qu'on lui confia le poste important d'interprète pour maintenir la liaison entre les deux armées (36), Après le succès de Sonet, il y eut la nouvelle, en décembre 1915, que le Dr Charles Valéry avait été décoré de la Croix de guerre de France sur le Champ de bataille. A l'instar de Sonet, Valéry avait été un des premiers à s'embarquer pour la France et il s'était mérité cette distinction dans l’âpre bataille à Bois Le Prêtre, Pont-à-Cusson et Butte de Tahue. Plus tard durant la guerre, le Dr Valéry fut promu au grade de Chevalier de l’Ordre de la Légion d'honneur pour son incessant courage (37). Un autre troisième succès digne de men- tion fut celui du Dr R, de Lotbi- nière-Harwood qui avait été un des chefs organisateurs du 51e Bataillon d’Edmonton et qui oc- cupait le rang de Lieutenant- colonel au moment il fut envoyé outre-mer,

(32) 1BID. (33} L.G, Thomes, p. 182. (34) EDMONTON BULLETIN, 30

‘nov. et 11 déc. 1917.

(35) Entrevue avec J.O. Pilon, 2 no- vembre 1970.

(36) LE COURRIER DE L'OUEST, 1 juillet 1916,

(37) L'UNION, 15 fév. 1918,

E, MOWTON

"GENIES EN HERBE”

Lors des compétitions scolaires “Génies en Herbe” du 9 janvier dernier, l’équipe de l'école J.H. Picard d’Edmonton remporta une victoire étonnante sur leurs adver- saires, Après avoir gagné la joute contre l’école Routhier de Falher, l'équipe de Picard a, en plus, pris première - place aux éliminatoires provinciales en gagnant contre l'équipe de Saint-Paul avec un net avantage.

A leur grande satisfaction, tous les membres de l'équipe (Marc LeBlanc, Marie-Josée LeBlanc, Simone Gareau et André Szaszkiewicz) se sont mérité plu- sieurs prix, entre autre des livres français, en récompense de leur grand effort dans ces compéti- tions,

Espérons qu'ils continueront à faire l'honneur de l'école et à

SAMEDI:

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Tailleur- Dessinateur ‘Le sommet de l'élégance‘ LUNDI À VENDREDI: 9h, à 5h30

Chambre 107, 15104 Stony Plain Road

anniversaires

refléter son esprit français quand ils auront à rencontrer d’autres équipes des provinces de l’est à Ottawa. -

Avis aux intéressés que les matchs des éliminatoires provin- ciales seront télévisés au canal onze au cours du mois de mars.

Guy Fortier

9h, à 1n,00 Téléphone : 484-6262

Meilleurs voeux aux membres de la sécurité familiale

Louis BISSON, St-Paul

VENDREDI, le 23 janvier

Denis BENOIT, Girouxuille

Joseph BOUCHARD, Guy

Mme Normande BOUCHARD, St-Isidore Mme Régine CLOUTIER, Donnelly Philippe DROUIN, Guy

J. Chude LAJOIE, La Corey

Jean Joseph LAJOIE, St.Bruno

Mme Violette LESSARD, McLennan

Maurice MAGNAN, Edmonton . R, P, Oscar PINARD, o.m.i, Tangente Soeur Lucille VERREAULT, c.s,c., Falhèr

SAMEDI, le 24 janvier Adélrd BILODEAU, Sherwood Park

Armand DE LA SALLE, Ste-Lina Mile Suzanne FORTIER, Medley

DIMANCHE, le 25 janvier

Marcel R. BRUNEAU, Falher

Réal CRÔTEAU, Fort Kent

Gilbert DESPINS, Eoglesham

JL ©. DOUCETTÉ, Girouxville

Guy MARCOTTE, Bonnyville

Mme Adèle VAN BRABANT, St-Poul

LUNDI, le 26 janvier Mme Gertrude BENOIT, Donnelly

Lucien CROTÉAU, Bonnyville Napoléon GRANGER, Eaglesharn Olivier LAFLEUR, StPaul

Soeur Irène LEBLANC, c.sc., Donnelly Marcel VINCENT, Bonnyville

MARDI, le 27 janvier

Roland BASTIEN, Guy .

Me Willim FOWLE, Bonnyville

Soeur Louise LADOUCEUR, s.c.e., Bonnyuille Jos LAPOINTE, Bonnyville

Paul ROCHON, Girouxville

À Iphonse TETREAU, Vegreville

Adrien TREMBLAY, Marie Reine

MERCREDI, le 28 janvier

Richard BROUSSEAU, St.Vincent Simon FORTIER, Falher

JEUDI, le 29 janvier

Mlle Juliette BASTIEN, Edmonton :. : Mme Léonide BOUCHER, Falher Aürien A. BOURASSA, Edmonton Paul LABBE, Faiher

-_ Cérard LAVICNE, St.Albert Réal MERCIER, Edmonton

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